20230105 4.8 millions de pauvres....mp3 (2.08 Mo)
4,8 millions de personnes sont pauvres en France, indique l'Observatoire des inégalités dans son rapport 2022-2023, basé sur le chiffre de l'Insee pour 2020. Autrement dit, 7,6 % de la population vit sous le seuil de pauvreté : au maximum 940 euros par mois pour une personne seule, prestations sociales comprises. 2 millions vivent avec moins de 750 €.
"La pauvreté n’explose pas, notre modèle social contient mieux la pauvreté que la plupart des pays européens, autant dire la plupart des pays du monde", note l'Observatoire mais la pauvreté ne baisse plus depuis le milieu des années 1980 soit depuis 35 ans maintenant. Et alors que les classes moyennes et aisées ont bénéficié d’un "soutien massif de leurs revenus" en 2020, "on laisse persister dans notre pays les situations les plus indignes" : 300 000 personnes sans domicile ; près de 150 000 en logement très précaire ; entre 2 et 4 millions obligées de faire appel à l’aide alimentaire, etc.
"La moitié des pauvres ont moins de 30 ans, poursuit l'Observatoire des inégalités. Ce sont d’abord les enfants de parents pauvres qui subissent le chômage ou travaillent pour des salaires trop faibles. Ce sont aussi les jeunes adultes dont les moins diplômés sont confrontés à des difficultés d’insertion dans le monde du travail de plus en plus graves (...) 19 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté (...) Le chômage ne pardonne rien aux plus précaires, notamment les jeunes qui débutent et les chômeurs de longue durée : 26 % des chômeurs sont pauvres. Il faut y ajouter 1,2 million de travailleurs, des personnes qui travaillent mais ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté."
Quelques données d'un rapport fourni qui s'attarde sur les origines sociales, géographiques et autres situations où s'enracinent les causes de la pauvreté.
"La pauvreté n’explose pas, notre modèle social contient mieux la pauvreté que la plupart des pays européens, autant dire la plupart des pays du monde", note l'Observatoire mais la pauvreté ne baisse plus depuis le milieu des années 1980 soit depuis 35 ans maintenant. Et alors que les classes moyennes et aisées ont bénéficié d’un "soutien massif de leurs revenus" en 2020, "on laisse persister dans notre pays les situations les plus indignes" : 300 000 personnes sans domicile ; près de 150 000 en logement très précaire ; entre 2 et 4 millions obligées de faire appel à l’aide alimentaire, etc.
"La moitié des pauvres ont moins de 30 ans, poursuit l'Observatoire des inégalités. Ce sont d’abord les enfants de parents pauvres qui subissent le chômage ou travaillent pour des salaires trop faibles. Ce sont aussi les jeunes adultes dont les moins diplômés sont confrontés à des difficultés d’insertion dans le monde du travail de plus en plus graves (...) 19 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté (...) Le chômage ne pardonne rien aux plus précaires, notamment les jeunes qui débutent et les chômeurs de longue durée : 26 % des chômeurs sont pauvres. Il faut y ajouter 1,2 million de travailleurs, des personnes qui travaillent mais ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté."
Quelques données d'un rapport fourni qui s'attarde sur les origines sociales, géographiques et autres situations où s'enracinent les causes de la pauvreté.