On sait le problème que pose l'exploitation du gaz de schiste : pollution des nappes phréatiques, émanation de produits toxiques, réchauffement climatique. On a tous vu des vidéos venant des USA montrant les fréquents accidents sur les zones d'exploitation.
En France, on est tranquille puisque ces techniques ont été rejetés par le gouvernement. Pas chez nous mais pourquoi pas chez les voisins? En décembre 2012, l'hebdomadaire Le Point annonçait, par la voix du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, que la France signerait un accord avec l'Algérie dans le but d'expérimenter les techniques de fracturation hydraulique utilisée pour l'exploitation du gaz de schiste.
Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, dément immédiatement l'information. Non, nous n'irons pas faire en Algérie ce que nous refusons chez nous. Las ! Entre l’arrêt définitif du gaz de Lacq et la diminution de la part du nucléaire, les importations françaises de gaz vont croître. La France achètera donc massivement du gaz à l'Algérie qui en possède une réserve de 17 000 milliards de mètres cubes.
Malgré l'opposition écologique algérienne qui pointe du doigt la grande quantité d'eau qui devra être utilisée dans un pays qui en manque, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a proposé d'offrir des avantages fiscaux à tous projets comme ceux de l'exploitation de ressources non conventionnelles. Dont acte.
En France, le réseau RHONALPIN des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste pense que les recherches que le gouvernement français compte mener en Algérie serviront de preuves pour obtenir l'agrément des français sur une exploitation sur le territoire national. Cet accord avec l’Etat Algérien « est en totale contradiction avec le discours de François Hollande pour un « partenariat d’égal à égal », indique le réseau en renouvelant son « opposition ferme à l’exploration et à exploitation des gaz et huiles de schiste ».
En France, on est tranquille puisque ces techniques ont été rejetés par le gouvernement. Pas chez nous mais pourquoi pas chez les voisins? En décembre 2012, l'hebdomadaire Le Point annonçait, par la voix du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, que la France signerait un accord avec l'Algérie dans le but d'expérimenter les techniques de fracturation hydraulique utilisée pour l'exploitation du gaz de schiste.
Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, dément immédiatement l'information. Non, nous n'irons pas faire en Algérie ce que nous refusons chez nous. Las ! Entre l’arrêt définitif du gaz de Lacq et la diminution de la part du nucléaire, les importations françaises de gaz vont croître. La France achètera donc massivement du gaz à l'Algérie qui en possède une réserve de 17 000 milliards de mètres cubes.
Malgré l'opposition écologique algérienne qui pointe du doigt la grande quantité d'eau qui devra être utilisée dans un pays qui en manque, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a proposé d'offrir des avantages fiscaux à tous projets comme ceux de l'exploitation de ressources non conventionnelles. Dont acte.
En France, le réseau RHONALPIN des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste pense que les recherches que le gouvernement français compte mener en Algérie serviront de preuves pour obtenir l'agrément des français sur une exploitation sur le territoire national. Cet accord avec l’Etat Algérien « est en totale contradiction avec le discours de François Hollande pour un « partenariat d’égal à égal », indique le réseau en renouvelant son « opposition ferme à l’exploration et à exploitation des gaz et huiles de schiste ».