Eté 2010. Nadia El Fani, 51 ans, réalisatrice tunisienne en exil, filme son pays pendant le mois du ramadan. Elle nous fait découvrir ce qui se passe derrière les vitrines du jeûne. La révolution de jasmin arrive. La laïcité s’installe au cœur des débats. Le film de Nadia El Fani qui prône la tolérance et la séparation de l’Etat et la religion, « porte ce combat », dit-elle : « C’est un plaidoyer pour la liberté, pour le partage, pour l’échange…. » et aussi « pour l’ouverture aux autres, aux autres peuples, aux autres religions. »
Lors de la présentation du film au cours d’un festival en Tunisie en avril, dans une interview accordée à une chaîne de télévision, elle revendique son athéisme et déclenche l’ire des milieux fondamentalistes qui appellent à la couvrir de « dix millions de crachats ».
Le film a obtenu en France le prix international de la laïcité. Le jury « a souhaité adresser un message de solidarité au peuple tunisien et à travers lui, à tous les peuples arabes qui aspirent à la démocratie, à la liberté de conscience, à l’égalité des droits, en particulier entre les hommes et les femmes et à la justice sociale. »
Sur les écrans à partir du 21 septembre
Lors de la présentation du film au cours d’un festival en Tunisie en avril, dans une interview accordée à une chaîne de télévision, elle revendique son athéisme et déclenche l’ire des milieux fondamentalistes qui appellent à la couvrir de « dix millions de crachats ».
Le film a obtenu en France le prix international de la laïcité. Le jury « a souhaité adresser un message de solidarité au peuple tunisien et à travers lui, à tous les peuples arabes qui aspirent à la démocratie, à la liberté de conscience, à l’égalité des droits, en particulier entre les hommes et les femmes et à la justice sociale. »
Sur les écrans à partir du 21 septembre