L’ONG Peuples Solidaires attire aujourd’hui l’attention sur un drame social méconnu comme il y en a tant : celui des tailleurs de pierre de T’Kout en Algérie. Et elle appelle à participer à une pétition auprès du gouvernement algérien.
À T'Kout, 11 000 habitants dans le massif des Aurès, le travail de la pierre de grès est une spécialité. Auparavant, les ouvriers travaillaient avec un marteau et un burin. Aujourd’hui, ils utilisent des scies chinoises sans masque ni protection et sont victimes d’une maladie bien connue : la silicose. Contre les poussières de silice qui pénètrent dans les poumons, ils se protègent au mieux par du coton dans le nez et des masques antigrippaux trop fins et inadaptés.
« Depuis 2001, poursuit Peuples Solidaires, 120 ouvriers ont succombé, 360 sont au stade avancé de la maladie et 15 autres sont sous assistance respiratoire continue. Une fois malades, les ouvriers ne perçoivent plus que 3 000 dinars d’aide de la municipalité par mois, soit à peine 30 euros. L’équivalent de ce qu’ils gagnaient en deux jours en taillant la pierre. »
À T'Kout, 11 000 habitants dans le massif des Aurès, le travail de la pierre de grès est une spécialité. Auparavant, les ouvriers travaillaient avec un marteau et un burin. Aujourd’hui, ils utilisent des scies chinoises sans masque ni protection et sont victimes d’une maladie bien connue : la silicose. Contre les poussières de silice qui pénètrent dans les poumons, ils se protègent au mieux par du coton dans le nez et des masques antigrippaux trop fins et inadaptés.
« Depuis 2001, poursuit Peuples Solidaires, 120 ouvriers ont succombé, 360 sont au stade avancé de la maladie et 15 autres sont sous assistance respiratoire continue. Une fois malades, les ouvriers ne perçoivent plus que 3 000 dinars d’aide de la municipalité par mois, soit à peine 30 euros. L’équivalent de ce qu’ils gagnaient en deux jours en taillant la pierre. »