La Procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a annoncé, dans le dernier document de politique générale de la CPI, une décision qui réjouit les organisations paysannes et les ONG travaillant pour le développement et l’environnement : les accaparements de terres seront désormais traités comme des crimes contre l'humanité.
« Mon bureau s'intéressera particulièrement aux crimes impliquant ou entraînant des ravages écologiques, l'exploitation illicite de ressources naturelles ou l'expropriation illicite de terrains », indique-t-elle selon les informations rapportées par l’agence Ecofin. « Il ne s'agit pas d'ajouter de nouveaux crimes à ceux déjà listés dans le traité fondateur de la CPI, le Statut de Rome. Ce que nous reconnaissons, c'est une nouvelle emphase sur ces crimes. Cette décision transforme la CPI en véritable tribunal international du 21e siècle. Elle envoie un message puissant qui pourrait être entendu par les aspirants coupables », a expliqué de son côté Helen Brady, du bureau du procureur, à l'AFP.
« Mon bureau s'intéressera particulièrement aux crimes impliquant ou entraînant des ravages écologiques, l'exploitation illicite de ressources naturelles ou l'expropriation illicite de terrains », indique-t-elle selon les informations rapportées par l’agence Ecofin. « Il ne s'agit pas d'ajouter de nouveaux crimes à ceux déjà listés dans le traité fondateur de la CPI, le Statut de Rome. Ce que nous reconnaissons, c'est une nouvelle emphase sur ces crimes. Cette décision transforme la CPI en véritable tribunal international du 21e siècle. Elle envoie un message puissant qui pourrait être entendu par les aspirants coupables », a expliqué de son côté Helen Brady, du bureau du procureur, à l'AFP.