Il faudra bien plus d’une semaine pour comprendre, intégrer, digérer, dépasser, penser.
Il faut quelques jours évidemment pas pour se remettre, mais pour mettre des mots. Prémices de pensable. Embryon de pensé.
Ce n’est qu’à ça qu’on est bon, mais bon, c’est difficile de penser ce qu’il s’est passé le 7 octobre en Israël.
De gauche, de droite, des extrêmes, quelle serait la bonne place pour nommer la barbarie ? Les lignes ont été franchies et pas qu’une frontière absurde au milieu d’un désert. Les tabous ont sauté car il n’ont plus cours lorsque la haine irrationnelle prend le pas.
Le seul totem est la haine.
Nos semblables sont morts aux aubes d’une rave. Nos frères de sens ont été décimés depuis le berceau jusqu’aux abysses d’âge. Peu importait aux meurtriers. Leur seule obsession était le massacre.
Venger. Tuer. Massacrer. Sidérer. Tétaniser. Terroriser.
Aucune cause ne peut le justifier sauf à revenir à Adorno et son Après Auschwitz. Le surcroit de barbarie ne revient qu’au barbare et même si c’est bien entendu un humain, en tuant, il se dézingue. En massacrant, il se massacre.
De notre côté du monde, vieille Europe et bassin méditerranéen, le Moyen-Orient est notre origine.
Nous sommes tous les ab-origenes de ce désert disputé sans merci. Havre pour les Juifs après la Shoah. Inique exclusion pour les Palestiniens.
L’histoire civilisationnelle commence à ce bout-là du monde et s’y terminerait donc un 7 octobre noir. Non. Non et non.
Réconcilions les contraires.
Ouvrons les frontières. Réunissons les humains car il ne s’agit ici ni de Juifs ni de Palestiniens, il s’agit de cette folie meurtrière dont internet, smartphone, réseaux sociaux sont les nouveaux noms. C’est l’histoire d’un massacre dont les écrans, ces miroirs pervers, sont l’icône. Narcisse meurt noyé.
Paix aux morts des deux côtés. Halte aux feux.
Gilles Cervera
Il faut quelques jours évidemment pas pour se remettre, mais pour mettre des mots. Prémices de pensable. Embryon de pensé.
Ce n’est qu’à ça qu’on est bon, mais bon, c’est difficile de penser ce qu’il s’est passé le 7 octobre en Israël.
De gauche, de droite, des extrêmes, quelle serait la bonne place pour nommer la barbarie ? Les lignes ont été franchies et pas qu’une frontière absurde au milieu d’un désert. Les tabous ont sauté car il n’ont plus cours lorsque la haine irrationnelle prend le pas.
Le seul totem est la haine.
Nos semblables sont morts aux aubes d’une rave. Nos frères de sens ont été décimés depuis le berceau jusqu’aux abysses d’âge. Peu importait aux meurtriers. Leur seule obsession était le massacre.
Venger. Tuer. Massacrer. Sidérer. Tétaniser. Terroriser.
Aucune cause ne peut le justifier sauf à revenir à Adorno et son Après Auschwitz. Le surcroit de barbarie ne revient qu’au barbare et même si c’est bien entendu un humain, en tuant, il se dézingue. En massacrant, il se massacre.
De notre côté du monde, vieille Europe et bassin méditerranéen, le Moyen-Orient est notre origine.
Nous sommes tous les ab-origenes de ce désert disputé sans merci. Havre pour les Juifs après la Shoah. Inique exclusion pour les Palestiniens.
L’histoire civilisationnelle commence à ce bout-là du monde et s’y terminerait donc un 7 octobre noir. Non. Non et non.
Réconcilions les contraires.
Ouvrons les frontières. Réunissons les humains car il ne s’agit ici ni de Juifs ni de Palestiniens, il s’agit de cette folie meurtrière dont internet, smartphone, réseaux sociaux sont les nouveaux noms. C’est l’histoire d’un massacre dont les écrans, ces miroirs pervers, sont l’icône. Narcisse meurt noyé.
Paix aux morts des deux côtés. Halte aux feux.
Gilles Cervera