Robert Badinter est mort.
Beaucoup de nous meurt avec lui.
Beaucoup de notre conscience morale est vouée désormais à nous passer de lui.
Badinter mort et nous sommes à la peine.
Il venait de si loin. La Bessarabie et toute cette histoire européenne blessée, cassée, exilée. Il était cette histoire, la nôtre.
Vertigineuse et apprivoisée par ses mots, sa colère, sa plaidoirie humaniste et laïque.
Plaidoyer pour le vivant !
Plaidoyer pour la justice et l’égalité tellement menacées.
Il y a aujourd’hui comme un révisionnisme dans l’air. Comme un retour du pire : ici, en Europe. Là en Ukraine. Partout au Moyen Orient.
Il meurt quand on a peur.
Qui pour nous protéger ?
Qui à gauche ? Qui au centre ? Qui à la barre ou à la tribune ?
Qui pour nous préparer aux échéances du monde ?
Qui à part nous ?
Gilles Cervera
Beaucoup de nous meurt avec lui.
Beaucoup de notre conscience morale est vouée désormais à nous passer de lui.
Badinter mort et nous sommes à la peine.
Il venait de si loin. La Bessarabie et toute cette histoire européenne blessée, cassée, exilée. Il était cette histoire, la nôtre.
Vertigineuse et apprivoisée par ses mots, sa colère, sa plaidoirie humaniste et laïque.
Plaidoyer pour le vivant !
Plaidoyer pour la justice et l’égalité tellement menacées.
Il y a aujourd’hui comme un révisionnisme dans l’air. Comme un retour du pire : ici, en Europe. Là en Ukraine. Partout au Moyen Orient.
Il meurt quand on a peur.
Qui pour nous protéger ?
Qui à gauche ? Qui au centre ? Qui à la barre ou à la tribune ?
Qui pour nous préparer aux échéances du monde ?
Qui à part nous ?
Gilles Cervera