Dans le tumulte des manifestations et des marches de protestation du Printemps arabe, parmi les voix des journalistes et des experts essayant de donner sens à ces éruptions de participation politique citoyenne, un nom résonnait avec force : Gene Sharp.
Plusieurs correspondants des médias occidentaux ont rapporté que des ouvrages de Sharp avaient été brandis par les manifestants de la place Tahrir. D'autres ont écrit que ces mêmes ouvrages avaient cheminé vers les marcheurs de la liberté tunisiens quelque temps après.
Si Gene Sharp a en commun avec les apôtres des révolutions passées l'idée de fournir aux masses opprimées des outils de mobilisation pour renverser les dictateurs, les méthodes qu'il développe n'ont pourtant rien à voir avec la violence d'une révolution, ni même l'exportation d'un modèle de gouvernement unique. Au contraire. Sharp se fait l'avocat, au fil de ses ouvrages, d'un renversement des dictateurs par les peuples eux-mêmes, selon une stratégie déterminée et choisie par les contestataires, et non pas dictée ou insufflée par l'extérieur. De cette mobilisation des populations en masse, peut seul naître, selon lui, une alternative politique propre à répondre aux aspirations de libertés des mécontents.
Si Gene Sharp a en commun avec les apôtres des révolutions passées l'idée de fournir aux masses opprimées des outils de mobilisation pour renverser les dictateurs, les méthodes qu'il développe n'ont pourtant rien à voir avec la violence d'une révolution, ni même l'exportation d'un modèle de gouvernement unique. Au contraire. Sharp se fait l'avocat, au fil de ses ouvrages, d'un renversement des dictateurs par les peuples eux-mêmes, selon une stratégie déterminée et choisie par les contestataires, et non pas dictée ou insufflée par l'extérieur. De cette mobilisation des populations en masse, peut seul naître, selon lui, une alternative politique propre à répondre aux aspirations de libertés des mécontents.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 28 Novembre 2011 à 12:57
Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet
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