Gérard Cabon est un pur ti zef. Il est entré apprenti à l'arsenal de Brest et y a fait toute sa carrière, comme son père. Au fil de toutes ces années, il a bossé, lutté... et écrit sur son carnet les expressions uniques des ouvriers brestois. Poussé par ses amis, il en a fait un ouvrage sous forme d'abécédaire où les mots prennent une couleur supplémentaire dans les dessins de Nono. Ces deux-là ne pouvaient que faire tandem un jour...
Erik Orsenna commente bien la nature de l'ouvrage dans la préface : « Il se trouve, dit-il, que les ouvriers qui, par milliers, travaillent dans cette ville du dessous, ont au fil des jours et des années fini par inventer un langage. Un langage pour donner de la couleur au quotidien dans cette immense caverne. Et de l'humour à la gravité du travail. Un langage savoureux, pertinent, aigu, imaginatif, pleins d'inventions et d'autodérision. »
Abécédaire du parler de l'arsenal, Éditions Dialogues, 120 pages, 15 €.
Erik Orsenna commente bien la nature de l'ouvrage dans la préface : « Il se trouve, dit-il, que les ouvriers qui, par milliers, travaillent dans cette ville du dessous, ont au fil des jours et des années fini par inventer un langage. Un langage pour donner de la couleur au quotidien dans cette immense caverne. Et de l'humour à la gravité du travail. Un langage savoureux, pertinent, aigu, imaginatif, pleins d'inventions et d'autodérision. »
Abécédaire du parler de l'arsenal, Éditions Dialogues, 120 pages, 15 €.