Le magazine Interception de France Inter a évoqué le 30 mars le drame des quelque 10 000 Afghans qui ont travaillé depuis 2001 aux côtés des militaires de la force internationale : quand celle-ci va quitter le pays en fin d'année, ils se retrouveront sans protection. Parmi eux, en première ligne : les interprètes.
Pour l’armée française, souligne les auteurs du magazine, « la question de l’avenir de ces interprètes est d’autant plus sensible que notre histoire militaire reste marquée à jamais par l’abandon puis le massacre de milliers de harkis lors du retrait d’Algérie ». Et d'ajouter : « En Afghanistan, les interprètes aussi sont considérés comme des traîtres dans la population. La plupart n’ont qu’un désir : partir. »