Démocratie locale.mp3 (2.74 Mo)
Cette semaine, en Algérie, le Hirak a deux ans. Le puissant mouvement citoyen, qui a renversé Bouteflika et impressionné l'opinion internationale, résiste et continue à secouer le régime malgré la répression et la pandémie. Mais d'autres mobilisations plus modestes témoignent de la vitalité citoyenne qui parcourt le pays. Ainsi les villages autogérés des montagnes kabyles que l'on découvre dans ce reportage de Jeune Afrique.
Aguemoune Nath Amar, un petit village accroché à plus de 1 800 mètres d’altitude, dans le massif de l’Akfadou, Zouvga, Tiferdoud... des dizaines de villages pratiquent cette démocratie participative que bien des communes françaises cherchent aussi à inventer. "Le comité est l’autorité suprême du village, chaque quartier élit ses représentants pour arriver à un comité de village de 49 membres », explique Khaled à Aguemoune Nath Amar ; " C’est la démocratie participative et c’est conforme aux traditions ancestrales de la tajmaat (mini agora kabyle)", poursuit Kamel, l’un des plus jeunes membres du comité : "Ainsi, commente le reporter de Jeune Afrique, les jeunes du village ont insufflé une nouvelle dynamique dans les vieilles structures ancestrales".
L'origine de cette dynamique remonte à 2006 lorsque Rabah Aïssat, l’ancien président de l’Assemblée populaire de la wilaya (préfecture) de Tizi Ouzou, a eu l’idée de lancer le concours du village le plus beau et le plus propre de sa région. Quelques mois plus tard, un groupe terroriste a assassiné Rabah Aïssat, pas son idée qui a au contraire grandit.
M R
Aguemoune Nath Amar, un petit village accroché à plus de 1 800 mètres d’altitude, dans le massif de l’Akfadou, Zouvga, Tiferdoud... des dizaines de villages pratiquent cette démocratie participative que bien des communes françaises cherchent aussi à inventer. "Le comité est l’autorité suprême du village, chaque quartier élit ses représentants pour arriver à un comité de village de 49 membres », explique Khaled à Aguemoune Nath Amar ; " C’est la démocratie participative et c’est conforme aux traditions ancestrales de la tajmaat (mini agora kabyle)", poursuit Kamel, l’un des plus jeunes membres du comité : "Ainsi, commente le reporter de Jeune Afrique, les jeunes du village ont insufflé une nouvelle dynamique dans les vieilles structures ancestrales".
L'origine de cette dynamique remonte à 2006 lorsque Rabah Aïssat, l’ancien président de l’Assemblée populaire de la wilaya (préfecture) de Tizi Ouzou, a eu l’idée de lancer le concours du village le plus beau et le plus propre de sa région. Quelques mois plus tard, un groupe terroriste a assassiné Rabah Aïssat, pas son idée qui a au contraire grandit.
M R