C'est le documentaire de Mary Jimenez et Bénédicte Liénard " Sobre las brasas " qui a remporté le Grand Prix du festival Filmer le travail à Poitiers en février.
Le film raconte la lutte pour survivre de trois générations d’une même famille sur les rives de l’Ucayali, en Amazonie péruvienne. Ils fabriquent, de façon traditionnelle, du charbon de bois. Suite à un accident qui lui a brûlé les pieds, la grand-mère quitte la famille dans l'espoir de mourir ailleurs, loin du charbon. Seule, avec son fils encore adolescent, Nancy survit à peine. En vain, elle tente d'écouler sa production de charbon sur un marché agonisant. Rêvant d'une vie plus facile, son fils se désolidarise du travail de « Carbonero ».
Mary Jiménez est originaire du Pérou. Diplômée en Architecture et Urbanisme à Lima, elle suit ensuite des études de réalisation à l'INSAS à Bruxelles. Elle réalise plus d'une quinzaine de films, parmi lesquels « La position du lion couché », « Le dictionnaire selon Marcus » ou « Héros sans visages ». Depuis 1976, elle écrit également de nombreux scénarios de longs métrages et compte également à son actif des créations radiophoniques.
Bénédicte Liénard étudie le cinéma à l’IAD. Débutant sa carrière d'abord comme assistante à la réalisation pour des cinéastes de renom (Dardenne, Vandormael, Depardon...), elle réalise ensuite plusieurs documentaires. En 2002, elle signe son premier long métrage de fiction « Une part du ciel » présenté en sélection officielle « Un certain regard » à Cannes. Depuis, la cinéaste continue à réaliser des documentaires engagés et met en scène du théâtre documentaire. Ensemble, elles sont est en train de préparer leur prochain long métrage de fiction, « Le Chant des hommes ».
Le film raconte la lutte pour survivre de trois générations d’une même famille sur les rives de l’Ucayali, en Amazonie péruvienne. Ils fabriquent, de façon traditionnelle, du charbon de bois. Suite à un accident qui lui a brûlé les pieds, la grand-mère quitte la famille dans l'espoir de mourir ailleurs, loin du charbon. Seule, avec son fils encore adolescent, Nancy survit à peine. En vain, elle tente d'écouler sa production de charbon sur un marché agonisant. Rêvant d'une vie plus facile, son fils se désolidarise du travail de « Carbonero ».
Mary Jiménez est originaire du Pérou. Diplômée en Architecture et Urbanisme à Lima, elle suit ensuite des études de réalisation à l'INSAS à Bruxelles. Elle réalise plus d'une quinzaine de films, parmi lesquels « La position du lion couché », « Le dictionnaire selon Marcus » ou « Héros sans visages ». Depuis 1976, elle écrit également de nombreux scénarios de longs métrages et compte également à son actif des créations radiophoniques.
Bénédicte Liénard étudie le cinéma à l’IAD. Débutant sa carrière d'abord comme assistante à la réalisation pour des cinéastes de renom (Dardenne, Vandormael, Depardon...), elle réalise ensuite plusieurs documentaires. En 2002, elle signe son premier long métrage de fiction « Une part du ciel » présenté en sélection officielle « Un certain regard » à Cannes. Depuis, la cinéaste continue à réaliser des documentaires engagés et met en scène du théâtre documentaire. Ensemble, elles sont est en train de préparer leur prochain long métrage de fiction, « Le Chant des hommes ».
A propos du festival
Le festival Filmer le travail a eu lieu à Poitiers du 7 au 16 février 2014. Il est né il y a cinq ans d’une idée simple : « dynamiser la réflexion collective autour du travail contemporain dont les évolutions apparaissaient très rapides, quelquefois douloureuses, peu lisibles et souvent incompréhensibles par les citoyens : mondialisation, délocalisation, financiarisation, rationalisation, déplacement des contraintes, développement des activités de services aux personnes… »
Le travail : c'est un mot qui remplit nos vies, de nos années d'école où nous nous demandons et où on nous demande ce que nous ferons quand on sera grand jusqu' à la retraite où, parfois, nous sommes mal de ne plus avoir d'utilité sociale. Chômeur, femme à la maison, retraité, il est souvent difficile de s'affirmer quand on n'a pas ou plus de travail..
Cette 5e édition du festival a accordé une place importante au travail au quotidien, mais aussi à des sujets plus graves comme le suicide au travail avec la pièce de théâtre de Jean Pierre Bodin, « Très nombreux, chacun seul », les conditions de travail dégradées dans les pays du sud ou encore les inégalités liées au genre ou à l’origine ethniques.
Pour voir le palmarès et visionner les extraits des films, cliquer ici
Le festival Filmer le travail a eu lieu à Poitiers du 7 au 16 février 2014. Il est né il y a cinq ans d’une idée simple : « dynamiser la réflexion collective autour du travail contemporain dont les évolutions apparaissaient très rapides, quelquefois douloureuses, peu lisibles et souvent incompréhensibles par les citoyens : mondialisation, délocalisation, financiarisation, rationalisation, déplacement des contraintes, développement des activités de services aux personnes… »
Le travail : c'est un mot qui remplit nos vies, de nos années d'école où nous nous demandons et où on nous demande ce que nous ferons quand on sera grand jusqu' à la retraite où, parfois, nous sommes mal de ne plus avoir d'utilité sociale. Chômeur, femme à la maison, retraité, il est souvent difficile de s'affirmer quand on n'a pas ou plus de travail..
Cette 5e édition du festival a accordé une place importante au travail au quotidien, mais aussi à des sujets plus graves comme le suicide au travail avec la pièce de théâtre de Jean Pierre Bodin, « Très nombreux, chacun seul », les conditions de travail dégradées dans les pays du sud ou encore les inégalités liées au genre ou à l’origine ethniques.
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