Marseille.mp3 (2.28 Mo)
Impressionnant reportage sur Reporterre. Dans les quartiers nord de Marseille, en mars 2020, au début du premier confinement, des salariés et leurs soutiens ont réquisitionné un McDo qui venait d'être mis en liquidation judiciaire. « Près d’un an plus tard, "L’Après M" est devenu une fourmilière de projets solidaires », racontent les journalistes de Reporterre.
En quelques semaines, sans argent public, grâce à des dons, à des cagettes par exemple données par des paysans, avec le concours d’une cinquantaine d’associations, les bénévoles de "L’Après-M" ont pu distribuer gratuitement 3.500 colis par semaine, et nourrir près de 14.000 personnes.
Plusieurs associations ont éclos dont "Le sel de la vie" : face au "crash scolaire" du premier confinement, une centaine d’enseignants apportent un soutien scolaire à trois-cents enfants.
Le samedi 19 décembre 2020, des milliers de personnes se sont rassemblées pour le lancement symbolique d'un fast-food social : ce jour-là, plus de huit cents burgers bios, conçus par des restaurateurs locaux, ont été offerts aux habitants du quartier.
Mais la détresse sociale, déjà grande avant la pandémie, n'a cessé de s'aggraver. « La situation est explosive, déclare Karima Djelat, membre de l’association Rebondir 13. Plus les lundis passent, plus nous recevons de familles. Je crains qu’un jour, notre volonté ne suffise plus à faire le tampon. »
Plusieurs associations ont éclos dont "Le sel de la vie" : face au "crash scolaire" du premier confinement, une centaine d’enseignants apportent un soutien scolaire à trois-cents enfants.
Le samedi 19 décembre 2020, des milliers de personnes se sont rassemblées pour le lancement symbolique d'un fast-food social : ce jour-là, plus de huit cents burgers bios, conçus par des restaurateurs locaux, ont été offerts aux habitants du quartier.
Mais la détresse sociale, déjà grande avant la pandémie, n'a cessé de s'aggraver. « La situation est explosive, déclare Karima Djelat, membre de l’association Rebondir 13. Plus les lundis passent, plus nous recevons de familles. Je crains qu’un jour, notre volonté ne suffise plus à faire le tampon. »