Permettre à tous les citoyens, aux sans voix, de s'exprimer en temps réel lors de catastrophes, d'élections, ou bien pour des enquêtes : cet usage citoyen et populaire d'Internet a un nom, Ushahidi, « témoignage » en swahili. L'idée, en effet, vient d'Afrique.
Le logiciel libre a été créé en 2008 par une avocate kenyane, Ory Okolloh, pour faire remonter les informations sur les violences qui ont suivi cette année-là les élections au Kenya. Tout un chacun a pu transmettre ce qu'il voyait via SMS, e-mail ou web, les données collectées étant ensuite présentées sur une carte.
Depuis, Ushahidi a été utilisé sur tous les continents. Il s'est fait connaître notamment lors du tremblement de terre qui a frappé Haïti en 2010. Une ONG américaine y a recours pour tenter de faire connaître les violences sexuelles générées par le conflit en Syrie. En mai 2012, il va être utilisé pour les élections en Arménie...
Le logiciel libre a été créé en 2008 par une avocate kenyane, Ory Okolloh, pour faire remonter les informations sur les violences qui ont suivi cette année-là les élections au Kenya. Tout un chacun a pu transmettre ce qu'il voyait via SMS, e-mail ou web, les données collectées étant ensuite présentées sur une carte.
Depuis, Ushahidi a été utilisé sur tous les continents. Il s'est fait connaître notamment lors du tremblement de terre qui a frappé Haïti en 2010. Une ONG américaine y a recours pour tenter de faire connaître les violences sexuelles générées par le conflit en Syrie. En mai 2012, il va être utilisé pour les élections en Arménie...