Social 3.0 a pour objectif de faire émerger des entreprises sociales en leur apportant ce dont elles ont besoin au démarrage : de l'argent investi en capital, de l'expertise pointue proposée par des professionnels qualifiés qui soutiennent cette économie porteuse de sens et une communauté engagée, partageant l'envie d'aider très concrètement l'entrepreneuriat social avec ses réseaux, ses compétences et son " capital sociétal ".
Envie d'en savoir plus ? Les porteurs de projets sont invités à un pique-nique à Auvers-sur-Oise le dimanche 28 septembre à 12h30. Si vous ne pouvez en être, allez sur le site et vous en sortirez persuadés que des solutions sont en marche pour lutter contre la pauvreté et la précarité dans les pays du Nord et du Sud, des solutions tout court pour renouveler notre modèle de société.
Des ouvertures pour agir et choisir ce sur quoi on agit, investir directement dans ce que l'on a envie de soutenir, voir l'impact sociétal des investissements : des solutions émergent. Social 3.0 est là pour nous les montrer.
Le 21 juin dernier, la Brigade s’est jetée à la Seine, en plein coeur de Paris, pour savonner, récurer, briquer, serpiller, écoper, absorber, ingérer absolument TOUTE pollution : Pesticides pestacles, Nitrates patates, Fongicides frondeurs… Avec éponges et serpillières, épuisettes et... nez rouges, les militants de la Brigade activiste des clowns se sont jetés à l'eau, sous les regards amusés de la brigade fluviale.
L'armée des clowns vous invite à les rejoindre pour le défilé du 14 juillet au Carroussel du Louvre à Paris à 14 heures : « la véritable force mili-terre défilera sous les vivas : tibiazooka, flash-bu-bulles etc »
Depuis 1989, l'association VIVRE LA RUE concilie spectacles urbains et histoire dans ce lieu oublié qu'elle fait renaître, avec pour ambition d'en faire un lieu d'épanouissement pour les projets et les individus.
C’est au 12 rue Saint-Malo, à l’angle de la rue Rochon, à Brest Recouvrance que le café Au coin d'la rue vous accueille avec un PAPI (point d’accès public à internet) : la salle est équipée d’ordinateurs en libre accès, d’un réseau Wi-Fi, d’animateurs pour accueillir, accompagner, conseiller… Mais aussi un café-culture où l’on peut déguster thés, tisanes, cafés, chocolats chauds, jus de fruits, limonade,soupe…, une épicerie bio-équitable et une p’tite boutique avec ses DVD des manifestations artistiques et culturelles organisées par l’association dans la rue Saint-Malo.
Parce que c'est aussi un espace de fêtes et d'animation, la rue de Saint Malo. On peut, avec un beau stylo et du papier, laisser libre court à l'imagination dans un atelier d'écriture. Place aussi à la musique, à l'improvisation et à la réflexion.
Pour en savoir plus, lire l'article d'Emmanuel Daniel
Le racisme peut se manifester sans bruit, intégré qu'il est dans notre quotidien, y compris dans nos vieilles expressions françaises. Je me rappelle en avoir pris conscience, quand, il y a de cela des années, j'ai entendu une vieille personne s'exclamer : " Ah ! mais il est saoûl comme un …. " - je n'irai pas plus loin sous peine d'être accusée de racisme contre le polonais.
Ce racisme-là, on lui donne le nom d'ordinaire. Ordinaire ou pas, il est une variante soft du vieux racisme, trop violent dans une société qui se conforte dans un discours égalitaire, politiquement correct. Ce racisme, souvent anti-immigrés, s'appuie sur l'idée d'incompatibilité culturelle ou de différences mentales irréductibles.
Ce n'est pas nous qui sommes racistes. La faute en revient à nos origines ethnoculturelles qui nous empêchent de nous comprendre et de nous accepter, qui rendent l'autre incapable de s'intégrer, trop de différences…pour avoir le droit d'affirmer sa différence.
C'est le " choc des civilisations ", l'inévitable conflit - qui arrange bien certains - entre les identités. Si chacun restait chez soi, " les vaches seraient bien gardées ", n'est-ce pas ? Il ne faut surtout pas mélanger.
Pour preuve de la démonstration, ces réflexions collectées par la plateforme mise en place depuis février 2014 par France Télévisions : " Tu dis que t'es français, mais tu viens d'où en réalité ? " " T'es super jolie pour une fille noire " " C'est dingue, tu parles super bien français, t'as pas d'accent…"
Internet, réseau informatique mondial, enjeu social et politique majeur avec près de deux milliards d'utilisateurs dans le monde... Pour en promouvoir la compréhension et les enjeux, l'association tetaneutral.net a décidé d'en devenir membre sous forme associative et sans but lucratif. Créé par des gens qui en avaient assez de la surveillance du web et des atteintes à la neutralité, l'association a créé, il y a plus de deux ans, son propre fournisseur d'accès au net ( FAI ).
« Nous agissons pour défendre nos valeurs : la liberté d'expression sur le réseau, la gestion participative et coopérative du réseau, la diffusion de la connaissance sur le fonctionnement du réseau mondial Internet, la solidarité. » explique l'association sur son site.
Pour en savoir plus, lire l'article sur Tour de France des Alternatives : « Un autre internet ( solidaire et non-commercial ) est possible »
Petite piqûre de rappel sur la force que nous représentons si nous nous unissons.
Une étude de comportements en caméra cachée.
Le médecin congolais de 58 ans a reçu le prix Nobel alternatif ou Right Livelihood en décembre 2013. Ce prix a été initié par le suédois Jakob von Uexkull en 1980 pour honorer les personnes ou organisations qui offrent des solutions pratiques aux défis auxquels le monde doit faire face.
Depuis plus de dix ans, le Dr Mukwege et ses équipes ont accueilli plus de 40 000 femmes et enfants violés ou mutilés. En RDC, ces quinze dernières années, on estime qu'un demi-million de femmes ont été violées.
Denis Mukwege a porté le problème à la connaissance des instances internationales notamment l'ONU et le Parlement européen. En septembre 2012, dans un discours aux Nations Unis, il demande la comdamnation unanime des groupes rebelles qui sont responsables de ces violences sexuelles et leur comparution devant la justice.
En décernant ce Prix Nobel Alternatif au Dr Mukwege, le jury récompense "l'action courageuse qu'il mène pour guérir les femmes survivantes de violences sexuelles dans les conflits armés et dénoncer les causes sous-jacentes de ces atrocités".
C'est un documentaire à ne pas manquer. Il raconte le voyage en Algérie d'anciens appelés, leurs rencontres là-bas et leur voyage intérieur, leur drame intime. Il passe samedi 22 mars à 15H20 sur France 3 Bretagne et lundi 24 mars à 8H50 dans " Des histoires et des vies " sur France 3 Pôle Nord-Ouest. En attendant de le voir en salles, on peut aussi acheter le DVD…
Dès les premières images, le documentaire d'Emmanuel Audrain « Retour en Algérie » vous prend aux tripes.
« En 2013, notre petite équipe a accompagné les trois voyages de l’Association, explique-t-il, trente-cinq jours en ce qui me concerne. Avec un matériel très discret, nous avons filmé du mieux que nous avons pu... Pour nous rendre compte, au stade du montage, que le vrai voyage de ces hommes, était bien sûr leur voyage intérieur. Celui qui va de leurs 20 ans à aujourd’hui. Ce long chemin où, avec cœur et intelligence, ils ont su retrouver l’estime d’eux-mêmes. »
Refuser l'argent de la guerre
« J'avais 20 ans. En 1958, je suis parti à la guerre en Algérie, avec le peu de culture que j'avais eu par la JAC », la Jeunesse agricole catholique. « Je ne savais pas ce que j'allais faire là-bas. J'ai appris à manier les armes, surtout à obéir. On te mate. Tu vois la misère, tu vois la mort, tu vois la torture surtout, et puis le temps passe… », racontait Rémi Serres en juillet 2011, lorsque nous l'avions interviewé.
Une fois de retour en France, « personne ne te posait des questions. Ils n’étaient pas à l’aise avec cette guerre. J’avais l’impression qu’ils voulaient l’ignorer. De temps en temps, il y avait quelques morts, il y a eu 30 000 morts quand même, mais on ne t’en parlait pas. Il n’y avait personne pour t’écouter... J’étais malheureux : tu pensais retrouver ton pays et tu ne retrouves pas ton pays. Ton pays ne participe pas aux souffrances que tu as eues. Beaucoup sont revenus détraqués de la tête. »
Docteur en génie biologique et médical, passionné de théâtre, il a lancé ce projet en 1998, au camp de réfugiés d’Aida à Bethléem, où il est né en 1963. Le titre du projet ? « Belle résistance », « Beautiful non-violent résistance » en anglais.
« Chacun est un acteur de changement. Personne n'a le droit de dire : "Je ne peux rien faire", sinon chaque jour qui vient sera pire que celui qui s'en va. Ce n'est pas un héritage que quinconce peut s'enorgueillir de laisser à nos enfants et à toutes les générations à venir. » écrit Abdelfattah Abusrur sur la plaquette qui présente le centre, animé par une équipe de bénévoles soutenue par quelques salariés, à proximité du mur de séparation construit par Israël.
« Je ne suis pas vraiment chercheur, disait-elle en 2011, lors d'une conférence à la Gaieté Lyrique, disons que je suis une squatteuse qui fait de l'électronique, développe des systèmes d'énergies solaires, de la technologie sans fil, des programmes opensource, des algorithmes pour une communication ubiquitaire et je suis aussi une philosophe. Le fait que tu parles dans ta tête ne veut pas dire que tu penses mais seulement que tu parles ».
Un exemple : vous cherchez sur internet un modèle de vélo. En consommateur averti, vous souhaitez comparer les prix. Vous trouvez votre bonheur… oui mais la publicité va vous courir après. Pendant des semaines, vous demanderez pourquoi apparaît en bandeau sur votre écran les mérites de telle ou telle marque de vélocipède.
Ne cherchez plus, c'est peut-être un coup de la société Critéo, spécialiste en ciblage publicitaire sur internet. Ses fondateurs, Jean-Baptiste Rudelle, Franck Le Ouay et Romain Niccoli ont conçu en 2005 des algorithmes capables de prédire les intentions d'achat des internautes selon leur navigation sur le Web et, bien sûr, d'afficher les publicités adaptées aux demandes.
La société est aujourd'hui implantée dans plus de trente pays avec un chiffre d'affaires annuel de 400 millions d'euros. Elle compte parmi ses clients la FNAC, la Redoute, le quotidien britannique The Guardian. Les USA représentent un des premiers marchés de Critéo.
En octobre 2013, introduite en bourse, l'entreprise française est la première à intégrer le Nasdaq ce qui lui a permis de lever plus de 284 millions de dollars. Elle vient d'ouvrir rue Blanche à Paris le plus grand centre de recherche et de développement en Europe après celui de google à Zurich.
Ils sont coriaces, les Reposeurs et ils ne lâchent pas prises. Tranquillement mais avec détermination, ils "post-it"ent dans le métro parisien le samedi 14 décembre pour dire avec humour leur ras le bol de la pub !
Les Reposeurs ont, de façon très non-violente, dans la joie et la bonne humeur, dénoncé l’invasion publicitaire. La nouvelle campagne d’actions qui a eu lieu entre le 15 et le 23 juin, visait à faire recouvrir, par le plus grand nombre de Franciliens, les affiches publicitaires du métro à l’aide de papillons adhésifs non dégradants.
C'est simple et amusant mais très sérieux : c'est un signe ferme de l'opposition civique à l’omniprésence des affiches.
L'autodéfense est une des réponses possibles. En essayant de comprendre la violence physique et surtout en cherchant les outils qui leur sont adaptés, les femmes peuvent développer des stratégies efficaces face à des situations d'agression physiques et psychologiques.
Accusé d'avoir transmis des documents militaires top secret au site WikiLeaks entre novembre 2009 et mai 2010 et en prison depuis trois ans, un tribunal militaire du Maryland a décidé de juger son cas en cour martiale au mois de juin 2013. Bradley Manning sera jugé pour « collusion avec l'ennemi » mais son avocat, sur arbitrage de la juge Denise Lind, ne pourra utiliser l'argument selon lequel Bradley Manning voulait révéler les abus au public : « Je veux que les gens sachent la vérité… peu importe qui ils sont … parce que, sans information, vous ne pouvez pas prendre des décisions éclairées », avait expliqué le jeune militaire en envoyant les fichiers à WikiLeaks.
Il faut savoir que le commerce des armes n'est actuellement régi par aucun réglement contraignant. C'est un marché de 1 500 milliards de dollars, responsable de la mort d'une personne chaque minute, moins réglementé que celui de la banane ou des i.pods.
Il y a 15 ans Srdja Popovic a été un des co-fondateurs d'Otpor, organisation non-violente d'étudiants qui a joué un rôle décisif dans la chute de Milosevic en 2000. L'Atelier des médias l'a rencontré.
« Le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) dénonce les exactions commises par les groupes armés au Nord du Mali à l’encontre des populations civiles qui sont terrorisées et condamnées à fuir. On ne peut trouver aucune justification et aucune excuse aux auteurs de ces actions barbares qui font vivre un véritable calvaire aux habitants en imposant « la charia » et qui ont détruit notamment le magnifique patrimoine de « la cité des 333 saints » de Tombouctou. Ces actes sont humainement inacceptables, moralement indéfendables et politiquement intolérables.
« Cette approche est plus efficace », selon Miquel Esteves, membre de la Commission municipale pour l’immigration et le dialogue interculturel. « Notre programme consiste à toujours mobiliser des informations objectives, afin de venir à bout des perceptions erronées, telles que la croyance que les immigrés monopolisent les services sociaux, qu’ils ne paient pas d’impôt, qu’ils bénéficient d’aides pour monter des entreprises, qu’ils surchargent les services d’urgences ou profitent du système de santé. »
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet