C'est la première question que pose la voix off du site carceropolis.fr, plate-forme multimédia lancée le 17 avril dernier par des citoyens juristes, sociologues et militants associatifs, à l'initiative de Julien Villalard. Responsable de projet internet pour des ONG, il n'avait pas de lien particulier, personnel ou associatif, avec la prison.
Pas plus que la dizaine de personnes qu'il a mobilisées autour de son projet : chercheurs, reporters et photographes qui nous donnent à voir et à entendre ce qui se passe à l'intérieur des prisons. Après an et demi de travail, l'équipe, entièrement bénévole et dépourvue de budget, a réussi à collecter des données documentaires, artistiques ou militantes, afin de multiplier les regards sur la prison.
Les ressources sont nombreuses mais il fallait les regrouper et les mettre en scène regarder la réalité : les conditions de détention des femmes et des détenus mineurs, le travail, la vie spirituelle, la santé, la vie quotidiennne, le travail des surveillants...
Avoir « un autre regard sur la prison et sortir des fantasmes que celle-ci véhicule », les auteurs du site refusent l'idée d'un projet « militant » ou « partisan ». Soutenus par des partenaires comme l'ACAT, La Ligue des droits de l'Homme, La Cimade, Ban Public, Act Up, la Bibliothèque Soummeroff, Genepi, L'Observatoire international des prisons, et le Raidh, ils veulent susciter la réflexion sur le sens de l'enfermement, sur les conditions de la détention et les pratiques du milieu carcéral.
Pas plus que la dizaine de personnes qu'il a mobilisées autour de son projet : chercheurs, reporters et photographes qui nous donnent à voir et à entendre ce qui se passe à l'intérieur des prisons. Après an et demi de travail, l'équipe, entièrement bénévole et dépourvue de budget, a réussi à collecter des données documentaires, artistiques ou militantes, afin de multiplier les regards sur la prison.
Les ressources sont nombreuses mais il fallait les regrouper et les mettre en scène regarder la réalité : les conditions de détention des femmes et des détenus mineurs, le travail, la vie spirituelle, la santé, la vie quotidiennne, le travail des surveillants...
Avoir « un autre regard sur la prison et sortir des fantasmes que celle-ci véhicule », les auteurs du site refusent l'idée d'un projet « militant » ou « partisan ». Soutenus par des partenaires comme l'ACAT, La Ligue des droits de l'Homme, La Cimade, Ban Public, Act Up, la Bibliothèque Soummeroff, Genepi, L'Observatoire international des prisons, et le Raidh, ils veulent susciter la réflexion sur le sens de l'enfermement, sur les conditions de la détention et les pratiques du milieu carcéral.
Pour accéder à la plate-forme, cliquez sur le lien carceropolis.fr