20211202 Le coût de la virilité.mp3 (2.08 Mo)
Le premier essai de l'historienne Lucile Peytavin, spécialiste du travail des femmes dans l’artisanat et le commerce, nous plonge au cœur du coût que représente la virilité. Elle écrit d'expérience : de 2013 à 2017, elle est chargée des questions d’égalité professionnelle et de dialogue social pour l’U2P, syndicat représentatif des TPE-PME, puis rejoint en 2016 le Laboratoire de l’égalité où elle travaille sur la lutte contre la précarité des femmes.
En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
C'est un coût direct pour l’État, qui dépense chaque année des milliards d’euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens.
Ce n'est pas une réalité dont on parle dans notre monde si "économique". Et pourtant le coût n'est pas négligeable. N'y aurait-il pas un intérêt réel, comme l'écrit Lucile Peytavin, "à nous comporter... comme les femmes ?"
"Le coût de la virilité. Ce que La France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes" de Lucile Peytavin aux éditions Anne Carrière, 2021
Pour en savoir plus :
Lire l'article de Geneviève Roy sur le site Breizh Femmes : "On ne nait pas violent, on le devient"
En lien avec le sujet, sur France Culture, "Faut-il réinventer l'éducation des garçons ?"
« Sorcières, la puissance invaincue des femmes » de Mona Cholet aux éditions Zones, 2018
En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
C'est un coût direct pour l’État, qui dépense chaque année des milliards d’euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens.
Ce n'est pas une réalité dont on parle dans notre monde si "économique". Et pourtant le coût n'est pas négligeable. N'y aurait-il pas un intérêt réel, comme l'écrit Lucile Peytavin, "à nous comporter... comme les femmes ?"
"Le coût de la virilité. Ce que La France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes" de Lucile Peytavin aux éditions Anne Carrière, 2021
Pour en savoir plus :
Lire l'article de Geneviève Roy sur le site Breizh Femmes : "On ne nait pas violent, on le devient"
En lien avec le sujet, sur France Culture, "Faut-il réinventer l'éducation des garçons ?"
« Sorcières, la puissance invaincue des femmes » de Mona Cholet aux éditions Zones, 2018