Les jeunes de Redon (Bretagne) et de Tchébébé (Togo) imaginent une autre agriculture
Histoires Ordinaires et le Lycée Issat ont reçu l’appui financier du Réseau Bretagne Solidaire pour le projet Togo, grâce au dispositif Solidaires Pluriels, dispositif de soutien aux projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale.
Le Réseau Bretagne Solidaire est né de la fusion de deux réseaux bretons dédiés à la coopération et à la solidarité internationales : la CASI Bretagne, collectif formalisé sous la forme d'association Loi 1901, créé en 1996 et exclusivement constitué d'associations de solidarité internationale et ABCIS (Acteurs Bretons pour la Coopération et la Solidarité Internationale), plateforme multi-acteurs non formalisée, créée en 2005 et animée par le Conseil régional de Bretagne.
Renforcer la coopération et la solidarité internationales
Ses objectifs permettent de renforcer la coopération et la solidarité internationales en Bretagne en animant et accompagnant les dynamiques multi-acteurs, en favorisant l’échange et la mise en réseau des différentes familles d’acteurs, en renforçant les compétences des acteurs et la qualité des actions, en sensibilisant aux enjeux de la solidarité internationale, en valorisant, en capitalisant et en amplifiant les initiatives. Les trois missions principales du Réseau sont de développer, renforcer et animer les dynamiques multi-acteurs ; rendre visibles et lisibles la coopération et la solidarité internationales en Bretagne : accompagner individuellement et collectivement les porteurs de projets. Le Réseau est présidé par Alain Diulein.
Renforcer la coopération et la solidarité internationales
Ses objectifs permettent de renforcer la coopération et la solidarité internationales en Bretagne en animant et accompagnant les dynamiques multi-acteurs, en favorisant l’échange et la mise en réseau des différentes familles d’acteurs, en renforçant les compétences des acteurs et la qualité des actions, en sensibilisant aux enjeux de la solidarité internationale, en valorisant, en capitalisant et en amplifiant les initiatives. Les trois missions principales du Réseau sont de développer, renforcer et animer les dynamiques multi-acteurs ; rendre visibles et lisibles la coopération et la solidarité internationales en Bretagne : accompagner individuellement et collectivement les porteurs de projets. Le Réseau est présidé par Alain Diulein.
Samedi 27 Janvier 2024
Maël Le Chanu, 18 ans, est en formation de Bac pro Laboratoires contrôle qualité, terminale, au Lycée Issat à Redon (Ille-et-Vilaine). De retour du Togo…
La motivation. J’ai été séduit par la présentation du projet, la beauté des paysages africains et le désir d’apporter ma modeste contribution aux problématiques qui se posent. En plus, partir avec un groupe d’amis – on se connaît déjà depuis deux ans et demi – c’était un grand plaisir…
Dans les valises. Des bons souvenirs, une superbe expérience, des liens renforcés entre nous. Et surtout, une expérience humaine incroyable avec des gens qui sont des puits de connaissance ! C’est impressionnant de découvrir le nombre de choses que connaît Michel Tsévi, le chef de village. Les gens que nous avons rencontrés n’ont pas beaucoup et pourtant, ils donnent tout ce qu’ils ont.
Et maintenant ? Le séjour nous a permis d’identifier des problématiques qui sont aussi françaises. La distillation fait partie de notre programme mais est abordée succinctement. Nous avons vraiment plongé dans le sujet en utilisant les ressources et les moyens locaux. C’était quasiment de la recherche et du développement ! C’est très dynamique.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Dans les valises. Des bons souvenirs, une superbe expérience, des liens renforcés entre nous. Et surtout, une expérience humaine incroyable avec des gens qui sont des puits de connaissance ! C’est impressionnant de découvrir le nombre de choses que connaît Michel Tsévi, le chef de village. Les gens que nous avons rencontrés n’ont pas beaucoup et pourtant, ils donnent tout ce qu’ils ont.
Et maintenant ? Le séjour nous a permis d’identifier des problématiques qui sont aussi françaises. La distillation fait partie de notre programme mais est abordée succinctement. Nous avons vraiment plongé dans le sujet en utilisant les ressources et les moyens locaux. C’était quasiment de la recherche et du développement ! C’est très dynamique.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Jeudi 18 Janvier 2024
Mathias Eglantine, 17 ans, est en formation de Bac pro Laboratoires contrôle qualité, terminale, au Lycée Issat à Redon (Ille-et-Vilaine). De retour du Togo…
La motivation. J’avais déjà passé un séjour au Cameroun et je souhaitais vivre une nouvelle expérience en Afrique.
Dans les valises. Des connaissances en plus, au contact d’une autre culture. Ce qui me frappe, c’est la joie de vivre des Togolais que nous avons rencontrés. Ils n’ont pas grand-chose mais ils font avec, ils ne se plaignent jamais.
Et maintenant ? Continuer à découvrir l’Afrique, le monde…
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Dans les valises. Des connaissances en plus, au contact d’une autre culture. Ce qui me frappe, c’est la joie de vivre des Togolais que nous avons rencontrés. Ils n’ont pas grand-chose mais ils font avec, ils ne se plaignent jamais.
Et maintenant ? Continuer à découvrir l’Afrique, le monde…
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Jeudi 18 Janvier 2024
Yanis Voisin, 17 ans, est en formation de Bac pro Laboratoires contrôle qualité, terminale, au Lycée Issat à Redon (Ille-et-Vilaine). De retour du Togo…
La motivation. L’expérience avant tout, le voyage, la perspective d’apprendre des choses venant d’autre part. C’était fantastique. On ne se rendait pas compte avant de partir de ce qui nous attendait. On n’allait pas du tout avec cette idée, « on va leur apprendre des choses » mais bien avec cette demande : « apprenez-nous ! »
Dans les valises. Ce que je retiens, ce sont des paysages magnifiques mais avant tout, une expérience humaine. On a rencontré des gens formidables, très inspirants, des figures immenses. On est revenu la tête pleine d’idées. On a découvert d’autres manières de cultiver, dans le respect de la nature environnante, de la forêt.
Et maintenant ? Le désir de partager cette expérience, on passe le flambeau à l’autre génération qui nous suit. Ce séjour me donne envie de continuer à explorer.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Dans les valises. Ce que je retiens, ce sont des paysages magnifiques mais avant tout, une expérience humaine. On a rencontré des gens formidables, très inspirants, des figures immenses. On est revenu la tête pleine d’idées. On a découvert d’autres manières de cultiver, dans le respect de la nature environnante, de la forêt.
Et maintenant ? Le désir de partager cette expérience, on passe le flambeau à l’autre génération qui nous suit. Ce séjour me donne envie de continuer à explorer.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Jeudi 18 Janvier 2024
Lilian Le Toullec, 18 ans, est en formation de Bac pro Laboratoires contrôle qualité, terminale, au Lycée Issat à Redon (Ille-et-Vilaine). De retour du Togo…
La motivation. L’envie de visiter un pays que je ne connaissais pas, de découvrir d’autres paysages, une autre culture et surtout, pouvoir aider des personnes et répondre à leurs besoins.
Dans les valises. Plein de beaux souvenirs, une belle expérience… Des rencontres qui enrichissent ma formation et mes connaissances en agronomie, en agroforesterie, en agroécologie. Nous avons côtoyé une culture différente de la nôtre et pu nous enrichir mutuellement. Nous nous sommes sentis impliqués dans la construction de ce projet. C’est une expérience qui devrait rester dans nos vies.
Et maintenant ? L’envie d’y retourner, de voyager pour découvrir davantage le pays. On a les contacts de tous les chefs de village rencontrés… Ça devrait ouvrir des portes ! Désormais, nous partageons notre expérience avec les élèves de première pour leur donner envie de partir à leur tour et poursuivre le travail initié.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Dans les valises. Plein de beaux souvenirs, une belle expérience… Des rencontres qui enrichissent ma formation et mes connaissances en agronomie, en agroforesterie, en agroécologie. Nous avons côtoyé une culture différente de la nôtre et pu nous enrichir mutuellement. Nous nous sommes sentis impliqués dans la construction de ce projet. C’est une expérience qui devrait rester dans nos vies.
Et maintenant ? L’envie d’y retourner, de voyager pour découvrir davantage le pays. On a les contacts de tous les chefs de village rencontrés… Ça devrait ouvrir des portes ! Désormais, nous partageons notre expérience avec les élèves de première pour leur donner envie de partir à leur tour et poursuivre le travail initié.
Recueilli par Tugdual Ruellan.
Jeudi 18 Janvier 2024
Six élèves de terminale bac professionnel Laboratoires du Lycée Issat de Redon (Ille-et-Vilaine) ont participé à un stage au Togo, du 2 au 19 novembre 2023, dans le centre de ressources en agroécologie de Tchébébé, Ekofoda. Patrice Sauvage, coordinateur du projet, a réalisé un journal de bord. Au jour le jour...
Vendredi 16 novembre. A l’ITRA de Lomé, Institut toglais de recherche agronomique, nous rencontrons Karine de la Guéronnière, conseillère proche de la présidence, elle-même présidente d’AKFA, African key for action. Voilà plus de cinq ans qu’elle conseille les gouvernements africains pour « le développement d’accélérateurs de croissance et d’inclusion ». Très engagée en Afrique a à cœur de créer de la valeur ajoutée tant pour le pays que pour l’investisseur. Nous découvrons des laboratoires flambant neufs, voulus par le président. Karine de la Guéronnière nous expose, durant plus d’une heure, combien un laboratoire de cette qualité est indispensable au développement agricole du Togo. Reconnu par les instances internationales, ce nouvel équipement permet de valoriser les mises en marché de produits alimentaires et de valider l'exportation. Il est le seul de ce niveau dans cette région d'Afrique. On y trouve tous les équipements d'un laboratoire moderne, de la bromatologie, à la recherche de contaminants organiques et inorganiques. Un étage est destiné à la microbiologie, un autre le sera prochainement pour l'analyse sensorielle. Nous évoquons notre projet de création d'une unité de production de biopesticides avec Ekofoda et leur signalons que la structure a besoin d’appui.
Karine de La Guéronniere évoquera aussi avec fierté le projet de cartographie des sols du Togo qui a été à son terme. Le Togo est certainement l’un des seuls pays africains à s'être doté de cet outil essentiel aux choix agronomiques. Avant de se quitter, Karine de la Guéronnière interroge les jeunes sur ce qu'ils retiennent du Togo. Pour Matteo, c’est la gentillesse des personnes rencontrées, pour Lilian, leur courage. Maël souligne la forte impression que Michel Stevi, tantôt chef de village, tantôt paysan, a eu sur lui. Mathias s’avoue ému par la qualité humaine et l'accueil qui leur a été fait. Mathieu note l'abnégation des personnes rencontrées, avec un sourire souvent présent. J’avoue mon admiration envers les potentiels que la nature offre ici et ce que l'on peut apprendre sur le lien entre la nature et l’agriculture, sur l'agroécologie.
Nous visiterons ensuite l'espace agricole, la petite ferme d’élevage et de maraîchage de la faculté et finirons la journée par la visite de Lomé, le port d’entrée de l’Afrique de l’Ouest. Au large, l’horizon est chargé de bateaux porte-conteneurs attendant l’entrée au port tandis que sur les quais, les manœuvres de déchargement s’accélèrent.
19 novembre, notre séjour au Togo prend fin. Retour en Bretagne.
Karine de La Guéronniere évoquera aussi avec fierté le projet de cartographie des sols du Togo qui a été à son terme. Le Togo est certainement l’un des seuls pays africains à s'être doté de cet outil essentiel aux choix agronomiques. Avant de se quitter, Karine de la Guéronnière interroge les jeunes sur ce qu'ils retiennent du Togo. Pour Matteo, c’est la gentillesse des personnes rencontrées, pour Lilian, leur courage. Maël souligne la forte impression que Michel Stevi, tantôt chef de village, tantôt paysan, a eu sur lui. Mathias s’avoue ému par la qualité humaine et l'accueil qui leur a été fait. Mathieu note l'abnégation des personnes rencontrées, avec un sourire souvent présent. J’avoue mon admiration envers les potentiels que la nature offre ici et ce que l'on peut apprendre sur le lien entre la nature et l’agriculture, sur l'agroécologie.
Nous visiterons ensuite l'espace agricole, la petite ferme d’élevage et de maraîchage de la faculté et finirons la journée par la visite de Lomé, le port d’entrée de l’Afrique de l’Ouest. Au large, l’horizon est chargé de bateaux porte-conteneurs attendant l’entrée au port tandis que sur les quais, les manœuvres de déchargement s’accélèrent.
19 novembre, notre séjour au Togo prend fin. Retour en Bretagne.
Jeudi 18 Janvier 2024
Six élèves de terminale bac professionnel Laboratoires du Lycée Issat de Redon (Ille-et-Vilaine) ont participé à un stage au Togo, du 2 au 19 novembre 2023, dans le centre de ressources en agroécologie de Tchébébé, Ekofoda. Patrice Sauvage, coordinateur du projet, a réalisé un journal de bord. Au jour le jour...
Lundi 13 novembre, journée à Ekofoda avec ateliers pratiques dans les poulaillers pour un groupe d'élèves et visualisation des modules de formation pour d'autres. Je prends un temps avec Félix pour affiner notre projet d'accueil d'un SVI, service volontaire international,qui pourrait intégrer un volet formation-action au sein de notre lycée de Redon, afin de valoriser de nouvelles compétences à son retour à Ekofoda.
L'après-midi, les élèves prennent un temps avec Florence autour d’un module de formation « biopesticides » avec reconnaissance des arbres. Le neem biensûr, mais aussi le moringa, le papayer, une espèce de basilic, l'hostie, la citronnelle… Toute plante répulsive pouvant être transformée en biopesticide avec une fabrication artisanale. Il faut alors broyer la plante, mélanger avec de l'eau, ajouter du savon. Ce sont ces mêmes plantes qui pourraient servir pour la distillation et la fabrication de pesticides en plus grande quantité et avec une meilleure conservation. Repas au VK et petit foot pour la détente.
Mardi 14 novembre, nous remontons au nord, vers la région de Kara. Jusqu’à présent, la route nationale était plutôt en bon état. Cette fois, la route est plutôt dégradée et nous incite à la prudence. Après trois heures de route éprouvantes avec notre Toyota 15 places rempli à ras bord, nous arrivons à l’ITRA de Kara, Institut togolais de recherche agronomique. Nous imaginons que la structure est à la pointe de la recherche et de l’aide au développement agricole. Malheureusement, il n’en est rien. Le directeur nous reçoit dans un bureau aménagé pour la circonstance en salle de réunion. Nous n'aurons pas de visite de laboratoire et d'espaces de recherche car il n'y en a pas réellement. Seulement quelques chercheurs, un entomologiste, un écophysiologiste sont présents. La présentation de notre lycée et de nos laboratoires suscite l’étonnement. Nous visitons, avec le directeur, un espace dédié à un essai sur la résistance de variétés de maïs à la sécheresse.
La suite nous amène à l'Agropôle. C’était un de nos objectifs de notre montée vers Kara pour y voir notamment une unité de production de biopesticides par distillation. L’agropole, voulu par le président, semble se résumer à cet espace. Quelques formations supérieures en production végétale sont menées par l'université sur le même site. Nous découvrons donc une unité de fabrication sur le modèle imaginé avec un chauffe-eau bois et un volume de cuve assez important 5 m3. Le nec plus ultra semble être la distillation du gingembre dont l'huile essentielle comporte de nombreuses vertus et dont la région est fortement pourvue. Le gingembre pousse partout et le litre se vend très cher : environ 400.000 francs CFA (611 euros).
L'après-midi, les élèves prennent un temps avec Florence autour d’un module de formation « biopesticides » avec reconnaissance des arbres. Le neem biensûr, mais aussi le moringa, le papayer, une espèce de basilic, l'hostie, la citronnelle… Toute plante répulsive pouvant être transformée en biopesticide avec une fabrication artisanale. Il faut alors broyer la plante, mélanger avec de l'eau, ajouter du savon. Ce sont ces mêmes plantes qui pourraient servir pour la distillation et la fabrication de pesticides en plus grande quantité et avec une meilleure conservation. Repas au VK et petit foot pour la détente.
Mardi 14 novembre, nous remontons au nord, vers la région de Kara. Jusqu’à présent, la route nationale était plutôt en bon état. Cette fois, la route est plutôt dégradée et nous incite à la prudence. Après trois heures de route éprouvantes avec notre Toyota 15 places rempli à ras bord, nous arrivons à l’ITRA de Kara, Institut togolais de recherche agronomique. Nous imaginons que la structure est à la pointe de la recherche et de l’aide au développement agricole. Malheureusement, il n’en est rien. Le directeur nous reçoit dans un bureau aménagé pour la circonstance en salle de réunion. Nous n'aurons pas de visite de laboratoire et d'espaces de recherche car il n'y en a pas réellement. Seulement quelques chercheurs, un entomologiste, un écophysiologiste sont présents. La présentation de notre lycée et de nos laboratoires suscite l’étonnement. Nous visitons, avec le directeur, un espace dédié à un essai sur la résistance de variétés de maïs à la sécheresse.
La suite nous amène à l'Agropôle. C’était un de nos objectifs de notre montée vers Kara pour y voir notamment une unité de production de biopesticides par distillation. L’agropole, voulu par le président, semble se résumer à cet espace. Quelques formations supérieures en production végétale sont menées par l'université sur le même site. Nous découvrons donc une unité de fabrication sur le modèle imaginé avec un chauffe-eau bois et un volume de cuve assez important 5 m3. Le nec plus ultra semble être la distillation du gingembre dont l'huile essentielle comporte de nombreuses vertus et dont la région est fortement pourvue. Le gingembre pousse partout et le litre se vend très cher : environ 400.000 francs CFA (611 euros).
Jeudi 18 Janvier 2024
Six élèves de terminale bac professionnel Laboratoires du Lycée Issat de Redon (Ille-et-Vilaine) ont participé à un stage au Togo, du 2 au 19 novembre 2023, dans le centre de ressources en agroécologie de Tchébébé, Ekofoda. Patrice Sauvage, coordinateur du projet, a réalisé un journal de bord. Au jour le jour...
Prise de connaissance ce vendredi 10 novembre avec nos partenaires d’Ekofoda. Toute l'équipe est présente le matin autour de Félix et Marius. Après un temps d'échange sur le la structure, place à la création d'une unité de production de biopesticides. Les élèves jouent le jeu collaboratif en apportant leurs connaissances liées à leur formation en bac professionnel Laboratoires. Ils illustrent les principes de la distillation au tableau et engagent la discussion pour faire avancer le projet. Quel principe, quel dimensionnement ? Pour fabriquer 3000 litres d'huile essentielle chaque année, il faut un distillateur de 150 kilos. C’est un compromis acceptable que l'on pourrait gérer par l'énergie produite par la combustion d'huile usagée par exemple. Félix explique que ces déchets sont malheureusement peu récupérés jusqu’à présent. Les discussions se poursuivent…
L’après-midi, cinq élèves d’Ekofoda se présentent pour échanger avec nos élèves sur les coutumes et usages entre nos deux pays. La discussion intéresse chaque jeune. On termine avec un match de foot mélangeant les groupes. Ce sport demeure un vecteur important de relation. Le soir, nous partageons un pot commun, une grande tablée au VK, bar central de Tchébébé.
L’après-midi, cinq élèves d’Ekofoda se présentent pour échanger avec nos élèves sur les coutumes et usages entre nos deux pays. La discussion intéresse chaque jeune. On termine avec un match de foot mélangeant les groupes. Ce sport demeure un vecteur important de relation. Le soir, nous partageons un pot commun, une grande tablée au VK, bar central de Tchébébé.
Jeudi 18 Janvier 2024
Six élèves de terminale bac professionnel Laboratoires du Lycée Issat de Redon (Ille-et-Vilaine) ont participé à un stage au Togo, du 2 au 19 novembre 2023, dans le centre de ressources en agroécologie de Tchébébé, Ekofoda. Patrice Sauvage, coordinateur du projet, a réalisé un journal de bord. Au jour le jour...
Mardi 7 novembre. Les élèves ont compris ce que veut dire « être étonné » ! Et il y avait de quoi aujourd'hui. Notre hôte, Michel Stevi, toujours lui, s'est mué en « chef de village » et a revêtu sa tenue traditionnelle. Avec gentillesse, il répond aux questions des élèves. Il a été nommé chef de village à l’âge de 16 ans. Il en a aujourd'hui 72 ! Faire l'exercice de la justice sociale est un rôle de chef d'une grande importance et sans cesse, il a su avoir l'écoute nécessaire pour l’exercer. Les élèves sont impressionnés. Les questions et les réponses sont transmises par Charles, son fils. La journée nous marque tous. D’autant qu’il y a eu aussi cette escapade en randonnée à travers la forêt équatoriale d'altitude. Impressionnant de voir comme ici l’on utilise ce milieu tout en le préservant. Les caféiers et les ananas sont plantés à l'ombre des grands arbres.
On se plaît à se baigner au pied de la cascade. Nous y découvrons le miel du plateau au goût incroyable et un café torréfié au feu de bois.
Mercredi 8 novembre. Nous quittons le plateau de Dayes pour rejoindre Atakpamé. La descente du plateau ouvre une vue large sur la vallée verdoyante. Au cours de la descente, la chaleur revient peu à peu même si elle reste supportable. Bientôt, la belle route bitumée remplace les pistes. Une ONG locale nous accueille sur la route pour le repas et nous fait part de ses actions soutenues par l’association Gaia, Groupement d'actions et initiatives en Afrique, qu’a créée en 1993, Maguite Lorcy. Le but ? Soutenir l'éducation des femmes et l'équité entres les hommes et les femmes. L’échange est sympathique. On se plaît à comparer nos deux cultures. Qu’en est-il de notre point de vue sur la place des femmes dans nos sociétés ? Nous arrivons à Atakpame, à la résidence Saint-Bernard. A la recherche d'argent, nous découvrons que notre carte bancaire ne fonctionne que dans très peu de banques. Nous parvenons néanmoins à retirer 300.000 francs CFA (458 euros). Balade en ville avec une soudaine nuée de chauves-souris. C’est une particularité ici…
On se plaît à se baigner au pied de la cascade. Nous y découvrons le miel du plateau au goût incroyable et un café torréfié au feu de bois.
Mercredi 8 novembre. Nous quittons le plateau de Dayes pour rejoindre Atakpamé. La descente du plateau ouvre une vue large sur la vallée verdoyante. Au cours de la descente, la chaleur revient peu à peu même si elle reste supportable. Bientôt, la belle route bitumée remplace les pistes. Une ONG locale nous accueille sur la route pour le repas et nous fait part de ses actions soutenues par l’association Gaia, Groupement d'actions et initiatives en Afrique, qu’a créée en 1993, Maguite Lorcy. Le but ? Soutenir l'éducation des femmes et l'équité entres les hommes et les femmes. L’échange est sympathique. On se plaît à comparer nos deux cultures. Qu’en est-il de notre point de vue sur la place des femmes dans nos sociétés ? Nous arrivons à Atakpame, à la résidence Saint-Bernard. A la recherche d'argent, nous découvrons que notre carte bancaire ne fonctionne que dans très peu de banques. Nous parvenons néanmoins à retirer 300.000 francs CFA (458 euros). Balade en ville avec une soudaine nuée de chauves-souris. C’est une particularité ici…
Jeudi 18 Janvier 2024
Six élèves de terminale bac professionnel Laboratoires du Lycée Issat de Redon (Ille-et-Vilaine) ont participé à un stage au Togo, du 2 au 19 novembre 2023, dans le centre de ressources en agroécologie de Tchébébé, Ekofoda. Patrice Sauvage, coordinateur du projet, a réalisé un journal de bord. Au jour le jour...
Samedi 4 novembre. Voilà deux jours que nous sommes arrivés au Togo. Première sortie et prise de contact avec Nestor, agriculteur qui développe des pratiques agroécologiques depuis plusieurs années. Sous les cocotiers, ce n'est pas la plage mais l'agroforesterie au milieu de laquelle se perdent quelques cochons. Fin de saison des pluies, végétation luxuriante en tout point de vue : des pieds d’aubergines grands comme des arbustes, un champ de 36000 pieds de tomates, des ananas, des baobabs... Les ananas sont doux sans trop de sucre. Un délicieux jus de fruit en est issu et servi sur ce premier repas gastronomique 5 étoiles, résumé de toutes les pratiques culinaires togolaises : le foufou (purée d’igname) pour commencer avec une sauce épicée à souhait à manger à la main, ensuite bananes plantain, riz et autres féculents puis le poulet bicyclette, les avocats sans oublier… la liqueur de vie au Gingembre aux multiples vertus que nous avons tous eu l'obligation de goûter !
Mardi 16 Janvier 2024
Pourquoi ce blog ?
Michel Rouger
Au Lycée agricole Issat de Redon, la solidarité internationale et la coopération ne sont pas de vains mots ! Six élèves en bac professionnel se sont rendus au Togo en novembre 2023, accueillis par Ekofoda, centre de ressources et de formation en agroécologie, basé à Tchébébé. Le défi est de taille : il faut concevoir un distillateur utilisant de l’huile usagée, pouvant produire 3000 litres d’huile essentielle chaque année, précieux biopesticide pour vaincre les insectes nuisibles… D’autres projets verront le jour au cours de l’année pour qu’ensemble, jeunes Bretons et jeunes Africains, imaginent une autre agriculture, respectueuse des sols, de l’environnement, des producteurs et de l’environnement. Ce blog présente leurs récits.
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