Il est temps que l'on passe à autre chose. La campagne devient un peu lassante. Depuis des semaines, les candidats échangent leurs arguments et ça finit par tourner en boucle. Même les médias commencent à s'ennuyer ferme. Ils se demandent ce qui peut encore accrocher le public. Paru dans Hot Vidéo, un sondage de l'Ifop a été repris dans la foulée sur tous les sites d'info internet. Pour une fois, il n'était plus question d'intentions de vote ni de de montée du 3e homme, mais de lier les accointances politiques et les pratiques sexuelles. Devinez quoi, ce sont les électeurs de Bayrou qui forniquent le moins et ceux de Le Pen qui sont les plus actifs.
Même les émissions de débats à la télé tournent court. Les médias s'intéressent davantage au comportement qu'aux idées. Voilà maintenant que Poutou, pris pour un rigolo durant des semaines, finit par séduire la tribu des commentateurs pour son style décalé et assumé, presque drôle avec son côté "Je ne suis pas de votre monde".
La campagne est quand même suivie de près par des tas de gens qui ne voteront pas. En Algérie, par exemple, ou encore chez nos voisins belges. La vie politique française sert de repères aux francophones. Le quotidien suisse Le Temps fait la bonne analyse. "Pris dans le tambour de l'essoreuse des crises financières, les citoyens ne perçoivent qu'une gestion au coup par coup. Leur désarroi est réel. A un drame répond une action immédiate, alors qu'ils recherchent une ligne d'horizon désespérément."
Alain THOMAS.
Même les émissions de débats à la télé tournent court. Les médias s'intéressent davantage au comportement qu'aux idées. Voilà maintenant que Poutou, pris pour un rigolo durant des semaines, finit par séduire la tribu des commentateurs pour son style décalé et assumé, presque drôle avec son côté "Je ne suis pas de votre monde".
La campagne est quand même suivie de près par des tas de gens qui ne voteront pas. En Algérie, par exemple, ou encore chez nos voisins belges. La vie politique française sert de repères aux francophones. Le quotidien suisse Le Temps fait la bonne analyse. "Pris dans le tambour de l'essoreuse des crises financières, les citoyens ne perçoivent qu'une gestion au coup par coup. Leur désarroi est réel. A un drame répond une action immédiate, alors qu'ils recherchent une ligne d'horizon désespérément."
Alain THOMAS.