Nouvelle rentrée, nouvel embarquement vers l'inconnu. Sauf pour la destination principale : mars. Si les ambitions municipales des Ecologistes et des Marcheurs ont rapidement décollé et volent même un peu trop haut, le RIP, le Référendum d'initiative partagée contre la privatisation d'Aéroports de Paris, n'a toujours pas pris son envol. Il n'est pas facile d'embarquer les Français qui ne prennent jamais l'avion, pour un tiers, ou sont drogués aux vols low cost symbole du libéralisme le plus fou. Mais surtout, le RIP dérape sur un bien qui n'est plus entretenu voire sciemment abîmé depuis des années : le service public. Le petit personnel militant expliquant le RIP s'échine donc à le réparer, répétant que ce référendum est une occasion de défendre notre bien commun. Comme on doit défendre les services des Urgences des hôpitaux publics abandonnés dans les soutes de la société et dont les appels de détresse sont continus depuis mars dernier : si le gouvernement persiste, on les entendra encore en mars prochain...
Michel Rouger
Michel Rouger
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