Enfin. La voilà enfin la Coupe du monde de foot. Nous en rêvions tant depuis l'exploit sportif et moral de l'équipe de France il y a quatre ans en Afrique du Sud. Cette fois, cela se dit, cela se voit, les joueurs français cultivent le collectif et la gagne. Comme tous les autres. On le sent bien : le football retrouve des vertus sportives. La Fédération Internationale, quasi-austère, a limité l'enveloppe des primes à 576 millions de dollars, + 37%, à peu près le coût de la vie. Même le pays perdant tous ses matchs touchera 8 millions : du socialisme. Là-dessus, la part des joueurs ne représentant que de l'argent de poche à côté de leurs salaires en club, il se dit que certains pourraient abandonner leur prime aux ouvriers brésiliens qui ont construit les stades et souffrent d'un mal de dos, un peu comme Ribéry.
Michel Rouger