Qu'y a-t-il de commun entre la lutte de Via Campesina et la victoire électorale de la gauche au Sénat ? Une chose : le peuple des campagnes a changé. Au diable not'maître, le curé, le notaire, le comte, le proprio, le vendeur d'engrais, l'indéboulonnable sénateur de droite... Voilà le Morbihan à gauche ! Aucun politologue autoproclamé n'avait lu ça dans son marc de café. Tous les châteaux devront s'y faire. La valetaille a déserté.
Michel Rouger
Michel Rouger