Branle-bas de combat dans les campagnes et villes bretonnes. A partir de ce vendredi et jusqu'à la mi-avril, les 331 caisses locales du Crédit Mutuel Arkéa se prononcent sur l'indépendance de la banque. On imagine l'ambiance dans les bistrots qui jouxtent les agences : - Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs et aux Alsaciens - Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps. Bien sûr, c'est encore une guerre de Seigneurs, ici de la finance. Rien ne serait arrivé si le très cher PDG Yann Per Denez (Jean-Pierre Denis) était devenu président de la Confédération nationale aujourd'hui abhorrée. Et rien ne dit qu'Arkéa, qui a prospéré au sein de celle-ci, vivra mieux demain, sonné par un combat qui déchire les salariés. Mais c'est tentant. Comme pour les Anglais et Catalans en d'autres circonstances, l'indépendance est un élixir enivrant. Les conséquences, les Bretons pourront toujours en faire une chanson
Michel Rouger
Michel Rouger
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