Vous connaissez François Villeroy de Galhau ? Sans doute pas. Il était, il y a peu, le directeur du groupe BNP-Paribas, un fleuron français côtés paradis fiscaux et lobby bancaire. En gros, vous êtes comme François Hollande déclarant le 22 janvier 2012 : « Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage (…) c'est le monde de la finance. » En fait, François le président connaissait bien François le banquier. Depuis longtemps. C'est pourquoi il vient de le nommer à un haut poste de l'État : gouverneur de la Banque de France. 150 économistes protestent. « Mais c'est la Banque centrale européenne qui maintenant décide », diront certains. Vrai en partie. Et celle-ci est dirigée par Mario Draghi, ancien du groupe ravageur Goldman Sachs. Autre agent double, Emmanuel Macron, le ministre de l'Économie ex-banquier d'affaires chez Rothschild et Cie. Et l'intérêt public, alors ? Valeur en crise. Grave. Vendez.
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Michel Rouger
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Michel Rouger