À Lyon, ce week-end, a lieu la grande Fête des Lumières. Franchement, « Merci Marie », comme il est affiché là-haut, sur la colline de Fourvière, en lumière céleste. L'éclairage public ne saurait nous suffire. Les temps, en effet, sont de nouveau bien sombres. Certes, la peste n'est plus, mais comme les canuts avant leur révolte, nous marchons tête basse sous un ciel si bas, si bas. Les responsables politiques ne sont toujours pas des lumières. Un conseiller de l'actuel Président vient encore de démissionner. L'ancien Président est revenu énerver le pays. Ici, à Lyon, samedi dernier, l'extrême droite enthousiaste a ovationné sa cheffe. C'est sinistre. Et aucune lueur n'apparaît à l'horizon. Seul l'argent brille pour quelques-uns. Au moins, que la lumière artificielle soit. Pour retrouver de l'énergie, embrasons nos villes. Faisons chauffer nos centrales nucléaires. C'est de luminothérapie dont nous avons besoin, aujourd'hui, Vierge Marie.
Michel Rouger
Michel Rouger