Notre guerre

Il nous faut soutenir le camp des héros. Celles et ceux, Israéliens et Palestiniens, qui luttent pour la paix entre les deux peuples, résistent aux terroristes du Hamas comme aux incendiaires dirigeants d’Israël. Persistent envers et contre tout. Malgré leurs déchirures, malgré leurs défaites, malgré l’hypocrisie des démocraties occidentales. Pour conjurer un horrible passé antisémite, les dirigeants européens acceptent de fait, sans discontinuer, la guerre contre d’autres innocents. Leur aide humanitaire n’est que le camouflage de leur soutien à la guerre coloniale. La vie de cent enfants palestiniens vaut moins que celle d’un enfant israélien ou français. Les dirigeants tricolores, béats aussi devant la “start up nation”, en viennent à interdire sans discernement les manifestations pour la Palestine. Trop de démocratie. Netanyahou-Darmanin même combat. Ajouté à la tolérance pour le racisme anti-arabes d’une partie de la police, le sentiment de deux poids deux mesures croît dans le pays, commence à l’enflammer. Oui, plus que jamais, le camp de la paix, là-bas et ici. Avec tous les “Malgré tout”.

Michel Rouger