Personne ne pourra faire mourir le dessin politique, moyen d'expression populaire essentiel. Ses formes sont multiples. Ainsi un gros album de bande dessinée (240 pages) est en projet sur la résolution par la non-violence de conflits en cours. Tout un chacun peut participer à son financement.
Comme l'explique le site des Dessin'Acteurs, association qui regroupe des auteurs désireux de se mettre au service de la Solidarité, du Dialogue et d'Alternatives concrètes, cet ouvrage présentera des solutions non-violentes pour la résolution de conflits afin de les faire connaître au grand public.
Cette BD de fiction de 240 pages sera le fruit de nombreuses rencontres de militants associatifs, des Faucheurs Volontaires aux activistes d'Hébron en Palestine, en passant par la Bosnie et le Gabon.
Pour financer ce projet, tout en gardant leur indépendance éditoriale, les deux auteurs ont lancé une campagne de financement participatif sur le site Ulule. Vous avez jusqu'au 15 mars 2015 pour jouer les mécènes de l'action non-violente.
http./fr.ulule.com/ahimsa-l-instantneige/
Isabelle Pypaert Perrin, déléguée générale d'ATD Quart-Monde, offre cette belle histoire sur le site du mouvement.
Il y a ces insultes sur le mur à la vue de tous. La cible ?
La famille du deuxième étage.
Chaque jour, passer devant cette agression.
Chaque matin, baisser les yeux avant de prendre le bus pour aller au boulot.
Chaque matin, sur le chemin de l'école, fuir ces mots qui résonnent dans la tête.
Il y a aussi les soupirs, les ricanements, les menaces, autant de coups de poings venant blesser encore un peu plus cette famille, déjà si meurtrie.
Violence extrême d'un voisinage désemparé, qui vit plus que sa part de difficultés.
Et puis, il y a cette belle histoire, celle de Noël dernier.
Quelques jours avant le réveillon, la maman est venue à la maison Quart Monde :
« Aidez-nous ! », nous lance-t-elle.
« Aidez-nous à changer quelque chose. Pour tous, ça sera la fête mais pas pour nous !
On ne veut pas de cadeau. Juste qu'on efface ces insultes. »
Alors, les volontaires sont allés frapper à quelques appartements, ils ont proposé aux voisins de faire quelque chose ensemble. Ainsi un, puis deux, puis trois d'entre eux sont descendus pour rejoindre la maman et quelques amis du Mouvement.
Ce fut le grand nettoyage dans la cage d'escalier. Les balais, la serpillière, les murs repeints. Des boules rouges, des guirlandes scintillantes, des rires.
Il y a eu des paroles échangées entre personnes qui ne se parlaient plus.
Moment magique. Lumière au milieu de la nuit où la solidarité du quotidien, si exigeante, se tisse à nouveau. Quel plus beau cadeau que la paix et la fierté retrouvées ?
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Pour faire un don à ATD Quart Monde, cliquez ici.
Merci !
Isabelle Pypaert Perrin
Déléguée générale
Défendre la liberté d'expression, redonner une « identité propre à la ville », limiter les consommations d'énergie (le mobilier urbain servant de support d'affichage, est exempt de la réglementation sur la pollution lumineuse), les raisons ne manquent pas d'agir contre les formes de publicité actuelles et la place qu'elles occupent dans l'espace public.
Les revendications des Reposeurs, bien que centrées sur le métro, s'inscrivent dans une opposition globale à toute les formes d'agression publicitaire. Aussi nous félicitons l'équipe municipale de Grenoble et nous tournons vers nos élus franciliens. À quand une vraie politique de restriction et contrôle de la publicité dans le métro ?
Vous pouvez vous joindre à nous et féliciter Monsieur Piolle et son équipe en envoyant un courrier à cette adresse : Monsieur le Maire, Hôtel de ville de Grenoble, 11 boulevard Jean Pain, CS 91066, 38021 Grenoble Cedex 1
28 hectares de bois ont déjà été abattus, soit 35 % du total prévu. Sur les 200 hectares dégagés, le projet prévoit une "ville" touristique de 6000 habitants avec environ mille cottages.
Tout ceci malgré l'avis défavorable de la commission d'enquête publique "Loi sur l'eau", émis après l'audition des experts et l'étude des observations des habitants.
Sur la page du site de l'association, des explications simples mais probantes…
Ces mains-là aujourd'hui en ont assez et se lèvent pour gronder à nouveau à l'appel du syndicat Verdi. Depuis Pâques 2013, la revendication est la même : qu'enfin, Amazon applique la loi ! Peut-être les "mains" verraient-elles le règlement de contentieux scandaleux : cadences infernales, flicage systématique, opacité de la politique salariale, pression du chiffre...
"Franchement, on a l’impression d’être des robots. Le travail est monotone et éreintant. Nos managers nous mettent constamment sous pression. Leurs systèmes informatiques leur indiquent à la seconde près tous nos faits et gestes. Même lorsque nous sommes aux toilettes. Et tout ça pour des salaires minimes." C'est ce que raconte Christian Krähling, un des salariés interrogé par Novethic.
Le site propose une série de reportages en deux épisodes : " Amazon : en Allemagne, derrière la success story, la dure réalité des entrepôts" et " La "stratégie des piqûres d'aiguilles" du syndicat contre le géant Amazon".
A quand un mouvement de soutien aux salarié-e-s ? Pourquoi pas un boycott tant que la convention collective réclamée par le syndicat Verdi ne soit pas en route ?
Vétéran du Vietnam, ce thérapeute est pionnier dans la prise en charge des traumatismes de guerre, ceux de ces hommes qui reviennent aujourd'hui d'Irak ou d'Afghanistan, sains et saufs et pourtant, l'esprit en morceaux, ravagés par les réminiscences des combats et consumés par la colère.
Ils sont près de trois millions aujourd'hui aux USA, un tiers d'entre eux souffriraient de "syndrome de stress post-traumatique". Les journaux s'en font l'écho régulièrement en publiant des articles sur le suicide des vétérans, leur addiction aux drogues ou leur implication dans les violences conjugales ou les tueries.
Une pétition est lancée par ActionAid et relayée par Peuples Solidaires intitulée "STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES !" afin de faire reconnaître les violences sexistes et sexuelles au travail auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT).
En effet l'OIT s'apprête à décider si elle doit, ou non, préparer et adopter une Convention internationale sur le sujet, principale cause de décès et d'incapacité pour les femmes entre 15 et 44 ans. Lutter contre les violences faites aux femmes est extrêmement difficile : les violences sexuelles et sexistes sont souvent tolérées et acceptées quand elles ne sont pas tabous. Une convention internationale permettra au sujet de sortir de l'ombre et aux militant-e-s qui luttent de se faire entendre.
Du 30 octobre au 13 novembre, le Conseil d'administration de l'OIT se réunit pour prendre la décision de mettre le sujet à l'ordre du jour. Si les syndicats CGT et CFDT soutiennent la demande, ce n'est pas encore le cas du gouvernement français ni des employeurs. Il est encore temps de signer la pétition et de l'adresser à François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, à Garance Pineau du MEDEF, représentante des employeurs à l'OIT et à Pierre Gattaz, Président du MEDEF.
Remi Fraisse, 21 ans, est mort au Testet. L'État de droit ? Quel État de droit ? chante la Parisienne Libérée sur le site de Médiapart.
« Aucune cause, dans un État de droit, ne peut justifier ce déchaînement de violences répétées. » a dit Bernard Cazenave dans son communiqué.
"On a donc envie de lui retourner la question : est-ce que d’après lui, dans un État de droit, un projet de barrage financé par de l’argent public et contesté par de nombreux citoyens justifie la mort de Rémi Fraisse, 21 ans?" a répondu la chanteuse.
Cette nuit je ne dors pas
J’entends des troncs qui craquent,
Des grenades, du fracas
Et des coups de matraque
Cette nuit je suis fiévreuse
J’entends les arbres tomber
Au son des tronçonneuses
Lourdement escortées
Une grande abatteuse
Avance lentement son bras
C’est une tombe qu’elle creuse
Au beau milieu d’un bois
L’État, mais de quel droit ?
Paroles et musique de la Parisienne Libérée, lire la suite sur son blog
Qu’est-ce que la finance solidaire ? Comment assurer la rentabilité des investissements tout en plaçant l’humain au cœur du système ? Qui sont les artisans de cette chaîne vertueuse ?
C'est pour répondre à ces questions que les réalisateurs du film L'échappée solidaire Jérôme Porier et Renaud Barret ont sillonné la France. Ils ont, avec l'aide du réseau France Active, interrogé des acteurs de la finance solidaire et rencontrés les associations qui se mobilisent pour développer des projets entrepreneuriaux à forte valeur sociale.
Véritable road movie, ce documentaire est une enquête vivante. De Lille à Besançon, de Montpellier à Nantes en passant par Bagnolet, ce sont d’autres méthodes de production, de management et de gestion portées par des femmes et des hommes qui refusent la fatalité de la crise.
En allant sur le site du film, il est possible de le voir en entier. Vous y croiserez le PDG d’une holding solidaire, des artistes qui créent dans des quartiers populaires, un ministre qui prépare une loi, une chômeuse qui donne un nouveau départ à sa vie, une présidente de région qui se bat pour l’emploi, des ouvriers qui élisent leur patron, un entrepreneur qui prépare l’avenir...
Le film fait la preuve que l'Economie Sociale et Solidaire est là, que nous pouvons compter dessus et que nous pouvons en faire partie.
Dans la vidéo ci-contre, son père explique sa démarche, la sienne, celle d'un père qui a brisé avec la tradition et a ainsi ouvert, pour sa fille, la porte du changement. Il a fondé une école au Pakistan où, dès qu'il a pu, il a inscrit la petite Malala, 4 ans et demi. Il lui a inculqué le désir d'apprendre pour ainsi dépasser la triste condition des femmes de son pays.
Quand Malala se fait tirer une balle dans la tête par les talibans le 9 octobre 2012, il est pris d'un doute affreux : n'est-ce pas lui, avec ses idées révolutionnaires, qui a conduit sa fille aux portes de la mort ? « La vie est devenue un énorme trou noir » dit-il dans la vidéo. « Faut-il me blâmer pour ce qui est arrivé à ma fille, à ta fille ? » « Non, lui a répondu de manière abrupte sa femme, « ne te blâme pas. Tu t'es battu pour une cause juste, tu as mis ta vie en jeu pour défendre la paix et pour défendre l'instruction et ta fille s'est inspirée de toi. »
Lycéens et étudiants se sont mis en grève le 22 septembre dernier et ont été rejoints par les professeurs et une majorité de la population. Symbole de leur ralliement, les dizaines de milliers de protestataires s’étaient armés de parapluies en guise de protection contre les tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre.
Le projet est inadapté, avec un coût environnemental et financier très élevé, au profit de pratiques agricoles qui sont une impasse pour les agriculteurs comme pour la société dans son ensemble.
Cela ressemble à un début de roman policier mais ce n'en n'est pas. Et pourtant, il y a un mystère : comment ont-ils fait pour tenir trente-cinq ans ?
Allez sur le site de Reporterre pour lire la suite et bien d'autres articles qui proposent des informations sur l’écologie dans toutes ses dimensions, c'est-à-dire une écologie qui « ne peut se réduire à des questions de nature et de pollution ». En empathie avec les mouvements écologiste, altermondialiste, et alternatif, Reporterre nous informe sur les initiatives qui montrent que les alternatives au système dominant sont possibles et réalistes.
Les contenus sont rédigés par ses collaborateurs réguliers mais aussi par des militants d'associations et des citoyens, « parce qu’il considère que la société civile produit beaucoup d’informations intéressantes, même si elles ne sont pas présentées selon les codes techniques (et au demeurant nécessaires) du journalisme. » A vos claviers !
Étouffée dans les médias par les mots de la guerre (colonies, murs, roquettes, bombes, morts...), la voix des pacifistes d'Israël-Palestine n'est plus qu'un murmure. Mais elle résiste, envers et contre tout. Ainsi la voix des jeunes rappeurs, juifs et arabes, de System Ali, à Jaffa.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet