Dans la vaste réforme du droit du travail, il ne faudrait pas oublier un sujet important : le dopage. Certes, il progresse comme le montre un nouvel ouvrage : Se doper pour travailler. Certes, les Français sont plutôt bons mais on peut faire mieux. Patrons et syndicats (qui ont trop hâtivement proscrit l'alcool et le tabac) doivent illico parler tranquillisants, amphétamines, cocktails caféinés, héroïne, cocaïne, en voyant ce qui est bon pour l'entreprise. Le stress et les cadences variant d'une usine ou d'un bureau à l'autre, faut-il un accord de branche ou d'entreprise ? Créer une prime de dopage comme il y a la prime de repas ? Demander à des spécialistes du cyclisme de former les médecins du travail ? Organiser les filières d'approvisionnement auprès des trafiquants que l'on fait vivre, quand même ? Bref, là aussi, répondons mieux à la compétition mondiale, cette drogue dure imposée à tous par un puissant cartel. Mais attention : en veillant bien à l'égalité. Salariés du privé, fonctionnaires, auto-entrepreneurs... Se tuer au travail est un droit pour tous.
Michel Rouger
Michel Rouger
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