Punie pour avoir défendu et médiatisé les cas des opposants et opposantes emprisonnés après avoir manifesté contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejhad à la présidence en juin 2009. Elle vient d'arrêter la grève de la faim qu'elle avait entamé le 17 octobre dernier pour dénoncer ses conditions de détention. Nasrin Sotoudeh ne peut recevoir de visite et ne peut plus voir ses deux jeunes enfants. Ses proches n’ont plus le droit de quitter le pays.
Les Nations-Unies, l'Union européenne et plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme réclament sa libération. Une commission du Parlement iranien vient d’annoncer qu'elle allait examiner la situation de l'avocate.
Ce numéro 164 propose à la fois de la réflexion et du débat autour d'une question pratique à laquelle sont confrontés les militants : comment faire connaître les actions et faire passer le message de la non-violence auprès des médias ?
Les vidéos sont réalisées par PIXSO, contraction de PIXels SOlidaires. C'est « une association qui a pour but de découvrir et faire découvrir les associations et mouvements citoyens par le biais de la création, la réalisation et la production de reportages, films, documentaires photo/vidéo et l’organisation de manifestations pour les promouvoir. »
« Les médias, expliquent-ils sur leur site , sont des entreprises qui doivent assurer une rentabilité et qui dépendent pour la plupart de lobbies tel que le nucléaire, l’armement, le pétrole…Exit donc quasi tous sujets ne "méritants" pas une "couverture médiatique" ou avec un message "politiquement incorrect" »
PIXSO prend en charge le tournage, le montage, la diffusion sur internet et organise des soirées festives et militantes.
« Militantes parce que destinées à promouvoir une association et festives parce qu’organisées autour d’animations musicales suivi d’un concert. »
Du 12 au 26 octobre dernier, sur les affiches publicitaires du métro, les Reposeurs ont posé, reposé et re-reposé des centaines de papillons repositionnables et calicots de papier kraft. Heureux parisiens qui ont pu se régaler les yeux de slogans tels que "La publicité fait dé-penser" "Faites l'amour, pas les magasins" " Je veux un métro reposant"
Cela fait dix-neuf mois que cela dure. Dix-neuf mois que les pacifistes syriens protestent contre le régime de Bachar Al-Assad. 30 000 morts selon l'Observatoire Syrien des Droits Humains basé à Londres, des milliers de blessés, 250 000 réfugiés de l'intérieur et autant qui ont fui le pays. Quartiers détruits, campagne ravagée, villages abandonnés.
Penser la démocratie
Les militants pacifistes continuent chaque vendredi à descendre dans les rues. Ils poursuivent, comme nous l'avait dit Mariah dans l'interview paru sur le site, le travail avec les enfants ayant souffert de la violence. Ils apportent leur soutien aux familles des détenus et inventent des moyens d'informer sur la situation. « Avec un soulèvement pacifique, il y a plus de chance d’arriver à la démocratie », estime Shadi Abou Karam « Quand vous tirez, vous n’avez pas le temps de penser au type de démocratie que vous voulez. Seul tuer vous préoccupe » ( Source : AFP)
Devant ce courage-là, pouvons-nous rester impassible ?
A 40 000, ils sont partis le 2 octobre dernier, en colonnes bien ordonnées, sous un soleil de plomb, soutenus par des militants venus du monde entier.
A mi-parcours, à Agra, le gouvernement cède et s'engage de façon précise, avec des procédures détaillées à faire enfin appliquer une nouvelle loi agraire dans les six mois qui viennent. Cela se traduira par l'attribution massive de terres arrables aux sans-terre. Elle protégera les agriculteurs des expropriations, le plus souvent menées au bénéfice de grandes entreprises et assurera leur sécurité alimentaire.
New Dehli a promis de veiller à ce que chaque Etat fédéré les respecte. Des tribunaux spéciaux seront mis en place pour résoudre les conflits liés à la propriété des terres, qui opposent souvent des petits paysans à des compagnies étrangères. L’application de ces engagements sera suivie par un comité d’experts où siégeront les membres d’Ekta Parishad.
« L’opération non-violente antipublicitaire continue fort joyeusement dans le métro parisien. Entre 30 et 70 stations sont recouvertes chaque jour par les papiers des Reposeurs. L’accueil des usagers à cette campagne est plus que sympathique. Toujours aucune réaction officielle de la RATP ni de Métrobus.
Nous ne comptons plus les articles de presse, les blogs et les réseaux sociaux qui parlent de cette action. Une équipe de TF1 a même filmé des Reposeurs en action, pour un reportage qui doit prochainement passer à un JT de 20h.
Les mines illégales sont souvent associées à l’alcoolisme, la violence et la prostitution. La communauté de Cuatro Horas s’est organisée de manière autogérée. C’est une coopérative dans laquelle chaque personne peut s’exprimer. Une école a été créée permettant aux mineurs de vivre avec leur famille.
Le documentaire " Cuatro Horas ", réalisé par le photographe Cédric Faimali avec des textes de Sébastien Daycard Heid, nous permet de pénétrer dans le quotidien rude des orpailleurs qui luttent pas à pas pour s'en sortir.
"Un kilomètre à pied, ça use, ça use, un kilomètre à pied, ça use les souliers" : oui, mais pas la terre, pas cette terre, celle pour laquelle se battent les 100 000 paysans indiens, hommes et femmes, qui se préparent à parcourir les 285 kilomètres qui séparent Gwalior du Parlement de Dehli, avec le mouvement Ekta Parishad.
L'Inde, pays émergent, cultive l'inégalité. Si le développement enrichit une partie de la population, des millions de personnes sont laissées pour compte, surtout les paysans qui n'ont plus comme seule issue que de laisser la terre pour migrer vers les villes. Ils sont au moins 30 millions aujourd'hui sans cette terre qui les nourrissaient. Plus de 60 millions sont déplacés à cause du "développement", beaucoup sont des tribaux et des paysans.
Cette année, Janusz Korczak est à l'honneur. Cela fait 100 ans que cet ardent et premier défenseur des dtoits de l'enfant a créé son premier orphelinat en Pologne.
Le groupe G-Town est né de sa volonté de jeune réfugié du camp de Shoua'ffat situé en territoire occupé à Jérusalem. Muhammad Mughrabi a alors cette question : y a-t-il place pour la création quand on est un réfugié ? En 2002, il crée avec Muhammad Abu Oun et Alaa Barhaniyed le groupe hip hop G - Town - G pour Ghetto et Town pour Jérusalem.
Ensemble, ils chantent leur combat pour la paix dans un pays où il y a tant à dire sur l'occupation, la résistance et la vie quotidienne. Quand des journalistes du site histoiresordinaires.fr l'avaient rencontré, il faisait aussi partie du groupe System Ali, composé d'arabes et d'israéliens, dans la vieille ville de Jaffa.
''Comment tout cela a-t-il pu se produire en une demi-journée, entre le matin de bonne heure et le soir au coucher du soleil?'' se demande, perplexe, le vieux narrateur.
Un article paru sur Common Ground de Khaled Diab, journaliste égyptien, blogueur et écrivain vivant actuellement à Jérusalem qui a partagé sa vie de manière égale entre le Moyen-Orient et l'Europe.
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Survival est une organisation de plus de 250 000 sympathisants dans une centaine de pays, qui agit dans le monde entier pour les droits des peuples indigènes, sans subventions gouvernementales ni fonds émanant d'entreprises susceptibles de violer les droits des peuples indigènes.
Survival lutte pour « un monde où les peuples indigènes seront reconnus et respectés, un monde qui connaîtra la fin du traitement injuste auquel ces peuples sont soumis, un monde où les peuples indigènes seront libres de vivre sur leurs propres terres, à l’abri de toute violence, oppression ou exploitation.» Elle appelle les pays à soutenir et garantir la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations-Unies et à ratifier et appliquer la Convention 169 relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Internationale du Travail.
Il y en a une autre nous confie Robert Lamoureux, la fatigue du combat, celle qui lutte pour la Liberté, la Fraternité et l'Egalité « à s'en user le coeur ».
C'est ce que propose le mouvement ATD Quart Monde, la Mission Régionale d'Information sur l'Exclusion en Rhônes-Alpes et le Mouvement Agir Tous pour la Dignité Quart Monde France avec un argumentaire qui permet de déconstruire les idées reçues sur les pauvres et les immigrés.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet