Rebelles non-violents
Nasrin Sotoudeh est libre !
Condamnée à 6 ans d'emprisonnement à la prison d'Evin, l'avocate iranienne Nasrin Sotoudeh vient d'être libérée, ainsi que onze autres prisonniers politiques. Elle a pu enfin rejoindre son mari et ses enfants après plusieurs années d'emprisonnement.

Militante des droits humains, elle avait défendu les condamnés après la rébellion de juin 2009, mouvement qui avait plongé le régime dans une crise grave et qui avait sévèrement réprimé les opposants. Des milliers de personnes avaient été arrêtées, des dizaines sont toujours en prison. 

Condamnée pour la défense des prisonniers politiques, elle a payé aussi pour son apprtenance au Centre des Défenseurs des Droits de l'Homme de la prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, bête noire du régime iranien et qui vit aujourd'hui en exil.

Pour sa lutte et ses grèves de la faim en prison,  le Parlement européen avait décerné à Nasrin Sotoudeh le Prix Sakharov pour la liberté de pensée en octobre 2012.

 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 23 Septembre 2013 à 18:03
« Désobéir en démocratie » de Manuel Cervera-Marzale
Manuel Cervera-Marzal est chercheur en sciences politiques. Il vient de publier aux Editions Aux Forges de Vulcain « Désobéir en démocratie »

Le sous-titre parle de lui-même « La pensée désobéissante de Thoreau à Martin Luther King ». Peut-on, doit-on désobéir en démocratie, alors que le respect des décisions prises en est un des principes fondateurs ? Manuel Cervera-Marzal, en s'appuyant sur les écrits de Thoreau, Gandhi et Martin Luther King, donne des clefs pour comprendre pourquoi et comment la désobéissance civile est une composante essentielle de la démocratie.

Manuel Cervera-Marzal est également l'auteur de « Miguel Abensour, critique de la domination, pensée de l'émancipation » aux Editions Sens et Tonka ( mai 2013 )

Pour commander le livvre, cliquer ici  aux Editions  Aux Forges de Vulcain
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 19 Septembre 2013 à 18:44
Le crime d'écocide : un appel citoyen européen
Un écocide ? C'est la destruction à grande échelle des écosystèmes.

Une ICE ? Initiative Citoyenne Européenne, c'est un outil de démocratie directe qui permet aux citoyens de l'Union Européenne de présenter une proposition législative. Signer une ICE a le même pouvoir que voter. Pour cela, 1 million de citoyen(ne)s européen(ne)s issus de 7 pays différents doivent la soutenir pour que la directive soit discutée. Contrairement à une pétition ordinaire, l'ICE a le pouvoir juridique d'influencer la politique.

Aujourd'hui, une ICE demande à la commission européenne d'adopter une loi pénalisant la destruction des écosystèmes. End Ecocide est le nom de cette Initiative Citoyenne Européenne.

Pour cette campagne, 15 225 français et françaises ont déjà signée et près de 45 000 européen(ne)s. Vous avez jusqu'à janvier 2014 pour voter à votre tour et permettre d'atteindre le million de votant(e)s.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 12 Septembre 2013 à 17:20
Même examen pour tout le monde au nom de l'égalité " Grimpez sur cet arbre ! " -  The LOLBRARY
Et si, pour lutter contre la violence, il fallait d'abord offrir aux enfants du siècle la possibilité de développer la créativité inscrite dans chacun et chacune ? Faire péter les plombs des schémas préétablis que les éducateurs s'escriment à faire entrer dans les têtes. Vocabulaire de guerre pour ce qui est d'une violence extrême : obliger les petits humains à entrer dans un moule alors que leur tête est bouillonnante d'idées, que leurs motivations sont porteuses d'énergie et que leur regard tourne à 380 degrés autour du savoir.

Je vous invite à découvrir par vous-même cette vidéo et à penser par vous-même une autre alternative à la violence de l'école.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 5 Septembre 2013 à 18:22
Dernier numéro d'ANV : Albert Camus ou le refus du meurtre
François Vaillant, rédacteur en chef d'Alternatives Non Violentes, nous présente le dernier numéro de la revue : Albert Camus ou le refus du meurtre.   Pour commander ce n° 166, voir sur le site :  www.alternatives-non-violentes.org  ou commander par écrit à :  ANV Centre 308, 82 rue Jeanne d’Arc, 76000 Rouen

Editorial de François Vaillant
 
Albert Camus (1913-1960) vient d’une famille pauvre des banlieues d’Alger, sa mère, Catherine, femme de ménage, n’a jamais su lire. Son père, Lucien, caviste, est mort à la guerre de 1914-18, laissant son enfant orphelin à l’âge de trois ans et demi.

Albert Camus s’est battu du côté des ouvriers exploités, mais comme il a eu le courage de critiquer âprement la violence des régimes communistes en URSS puis en Europe de l’Est, certains le réduisent à un anti-communiste.   Camus a insufflé la révolte, la dignité et la liberté dans ses romans et pièces de théâtre. Certains bourgeois tranquilles et quelques capitalistes affairés en quête de références littéraires cherchent toujours s’emparer de son héritage intellectuel. Il n’est pas leur philosophe.

Le président de l’époque a déjà voulu, en 2009, faire un coup de force en projetant de faire entrer au Panthéon les restes de l’écrivain. Sa famille refusa, par simple décence. Qu’on l’entende bien, pour Camus : « la société bourgeoise parle de liberté sans la critiquer . »(1) ; et,  par ailleurs, « Pendant cent cinquante ans, sauf dans le Paris de la Commune, dernier refuge de la révolution révoltée, le prolétariat n’a eu d’autre mission historique que d’être trahi . »(2) 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 29 Août 2013 à 23:29
Hommage de Reporters d'Espoirs à Martin Luther King
Il y a 50 ans, le 28 août 1963, Martin Luther King prononçait son célèbre discours « I have a dream ». Reporters d’Espoirs lui rend hommage avec un ouvrage auquel ont participé 27 dessinateurs du monde entier, membres pour la plupart de Cartooning for Peace, collectif fondé par Plantu et Kofi Annan. Il paraitra fin août en librairie, aux éditions Steinkis.

Que reste-t-il du discours de Martin Luther King ? Son rêve est-il toujours un rêve ? De quels combats serait-il aujourd'hui ? Ce livre pose un regard original et décalé sur son message, à travers les portraits de 9 personnalités marquantes qui s’inscrivent dans son sillage : Aung Suu Kyi, Nelson Mandela, Muhammad Yunnus, Vaclav Havel, Barack Obama, Raoni, Stéphane Hessel, Joan Baez et Wangari Muta Maathai. Les portraits sont signés Michel et Gilles Vanderpooten, respectivement historien et directeur de la rédaction de Reporters d’Espoirs.

Sortie en librairie le 28 août.
 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 22 Août 2013 à 17:35
Paris, Burghfield, Büchel : jeûne international contre les armes nucléaires
Du 6 au 9 août, en France, en Grande Bretagne et en Allemagne, les participants à la "campagne ICAN" (International Campaign to Abolish Nuclear weapons), commémorent par une jeûne les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.

Déjà, début 2013, toutes les ONG se sont retrouvées à Oslo avec 127 Etats pour dénoncer les "effets catastrophiques humanitaires d'une frappe nucléaire". La France et les autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont boycotté cette conférence. Le Mexique a proposé une deuxième conférence sur ce sujet en 2014.

A l'ONU, une majorité de pays prévoit de faire une proposition à l'Assemblée générale fin 2013 pour demander un Traité d'interdiction des armes nucléaires. Si cela devait aboutir, cela mettrait les pays détenteurs de telles armes dans une situation de délinquants internationaux, donc une pression accrue pour le désarmement nucléaire.

Toutes les ONG au niveau mondial ont donné leur accord sur cette orientation lors de la réunion du Traité de non-prolifération à Genève en avril 2013.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 8 Août 2013 à 09:34
En chemin, elle rencontre... volume 3
Des artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmes, pour le respect de leurs droits et se mobilisent pour l'égalité homme-femme. 70 auteurs de bande dessinée, autant d'hommes que de femmes, parrainés par Amnesty International, ont fait le pari sur trois volumes ( le dernier est sorti en janvier ), de révéler les stéréotypes qui conduisent à ce que de nombreuses femmes vivent des situations de violences physiques et morales.

Les statistiques, on les connaît : selon l'UNICEF, les femmes accomplissent 66 % du travail mondial, produisent 50 % de la nourriture et perçoivent ...10 % des revenus !

Souhaitons que ces trois ouvrages circulent pour aider à mieux comprendre la souffrance des femmes humiliées, battues, bafouées et mutilées à travers le monde.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 1 Août 2013 à 11:19
Merci les Reposeurs !
Ils l'avaient promis, ils l'ont fait. Les Reposeurs sont revenus... Avec l'été, la publicité se fait colorée et grandiose dans les couloirs du métro parisien. Elle nous promet vacances de rêve et peau satinée par le soleil. Elle nous trompe, la publicité, puisqu'il n'y a pas de soleil dans le métro.

Les Reposeurs ont, de façon très non-violente, dans la joie et la bonne humeur, dénoncé l’invasion publicitaire. La nouvelle campagne d’actions qui a eu lieu entre le 15 et le 23 juin, visait à faire recouvrir, par le plus grand nombre de Franciliens, les affiches publicitaires du métro à l’aide de papillons adhésifs non dégradants.

C'est simple et amusant mais très sérieux : c'est un signe ferme de l'opposition civique à l’omniprésence des affiches.


Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 26 Juillet 2013 à 10:31
Les Taliban n'ont pas pu faire taire Malala
Le 9 octobre 2012, les Taliban l'avaient laissée pour morte : une balle en pleine tête pour la punir de son engagement qu'elle mène depuis son blog, en faveur du droit à l'éducation pour les jeunes Pakistanaises. Et aujourd'hui, vendredi 12 juillet, elle est là, debout et digne, pour demander aux plus hauts dirigeants de l'ONU de la soutenir dans son appel.

Le jour de son seizième anniversaire, elle a remis au secrétaire général la pétition signée par 330 000 personnes, demandant aux 193 pays membres de financer écoles et enseignants. 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 19 Juillet 2013 à 07:56
Les journées d'été du Réseau Ecole et Non-violence
Le Réseau École et Non-violence est a-politique et laïc. Créé en 2008, son objectif est de susciter le partage d'expériences et de soutenir les projets d'éducation à la paix en milieu scolaire.

Le Réseau propose aux parents, enseignants, psychologues et infirmiers en milieu scolaire des Journées d'été pour échanger et chercher ensemble. Elles auront lieu du 18 au 23 août 2013 au Collège-Lycée Cévenol, au Chambon-sur-Lignon.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Vendredi 12 Juillet 2013 à 06:30
Les enseignants bientôt formés à l'action non-violente
Le projet de loi de refondation de l’école qui prévoit notamment la création de 60.000 postes dans l’éducation en cinq ans a été définitivement adopté mardi 25 juin par le Parlement.

Supprimée en 2010, la formation des enseignants est rétablie. Créées dès la rentrée prochaine, les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé) intègreront dans leur enseignement, entre autres, la formation des enseignants à la résolution non violente des conflits.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mercredi 3 Juillet 2013 à 07:29
Silence et musique sur la place Taskim
Il s'appelle Erdem Gunduz. Il est chorégraphe à Istanbul. Il fixe, en silence, Ataturk. Le portrait du fondateur de la Turquie est accroché tout là-haut sur le mur du centre culturel de la place Taskim. 

Il ne va pas à l'encontre de l'interdiction de manifester. Non, il est là, en silence. La police ne peut intervenir. Petit à petit, des cercles se forment autour de lui. Personne ne manifeste mais tout le monde est là. 

" L'homme à l'arrêt " restera ainsi 5 heures, immobile, avant de partir poursuivi par la police. 

Son action a fait des émules comme le montre la vidéo ci-dessous.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 27 Juin 2013 à 10:56
“Non au harcèlement”. En Egypte, une campagne a été lancée contre le harcèlement sexuel des femmes, notamment durant les manifestations. Graff de Mira Shihadeh publié sur le blog Suzeeinthecity.
Dans un article paru sur son blog  " Tout un monde", le journaliste de Ouest-france, Laurent Marchand, rappelle la longue liste des atteintes aux droits fondamentaux que vivent les femmes de tous les pays. Au silence dans lequel elles ont été confinées pendant des siècles, succèdent aujourd'hui les cris de révolte : elles sont souvent sur le front de la mobilisation, les turques contre la promotion du voile ou la nouvelle loi sur l'avortement, les tunisiennes de femen, les égyptiennes et leurs graffitis, les Chinoises, les tibétaines, les indiennes....

Si les femmes ocidentales ont de nombreux acquis, Laurent Marchand nous met en garde : ils ne sont jamais définitifs « parce qu’ils vont le plus souvent à l’encontre de traditions séculaires. Des traditions culturelles ou religieuses avec lesquelles les esprits réactionnaires, quel que soit leur credo, aiment renouer en cas de crise.  »

Lire l'article de Laurent Marchand ici

Campagne de graffiti en Egypte
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 20 Juin 2013 à 18:52
La peur
Heureusement qu’il nous arrive d’avoir peur ! La peur nous sert d’alarme face à un danger, ainsi nous nous tenons « sur le qui-vive » lors d’un événement inquiétant. La peur nous alerte sur la nécessité de réagir, ce qu’on fait d’abord sans réfléchir. L’évitement, la fuite ou l’affrontement sont alors des réponses de survie quand par exemple je vois une tuile tomber du toit, un serpent se faufiler sur mon chemin ou encore une bande de gamins me jeter un pétard dans les jambes. Si la peur ne servait vraiment à rien, pourquoi existerait-elle dans toutes les espèces animales, et chez l’homme en particulier ?

Avoir peur est donc un phénomène naturel et indispensable. La peur fait partie des émotions comme la colère, la honte, la tristesse, le dégoût. La peur prévient d’un danger, le dégoût incite à se détourner d’une substance néfaste, la honte alerte sur le risque de compromettre sa place dans le groupe par une transgression, la tristesse témoigne d’un attachement mis à mal par la perte d’un ami, d’un souvenir… ou d’une illusion !
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 13 Juin 2013 à 21:52
Au Caire, la jeunesse enseigne les compétences nécessaires au dialogue
Le Caire. – Deux ans après que le peuple d’Egypte ait envahi les rues en demandant la fin du régime dictatorial de l’ancien président Hosni Moubarak, les Egyptiens portent un regard sur les résultats obtenus : le régime a été renversé, un nouveau président a été élu et ils ont enfin pu exprimer leurs opinions par des démonstrations populaires d’une part et par le vote d’autre part. Toutefois, les conditions économiques et le niveau de vie de beaucoup d’Egyptiens se sont détériorés. De plus, la paix et la stabilité ont été menacées par un nombre croissant d’évènements violents à travers le pays.

La jeunesse égyptienne semble la plus frustrée par le statu quo actuel. Mais, alors que certains ressentent de la frustration et du désespoir, beaucoup d’autres continuent leur effort et dépassent les différences politiques, idéologiques et religieuses, dans l’intérêt d’une transformation pacifique et démocratique de l’Egypte.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 6 Juin 2013 à 10:38
À propos du film sur Hannah Arendt
En 1961, la philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le journal le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs. Les articles qu’elle publie et sa théorie de "La banalité du mal" déclenchent une controverse sans précédent. Son obstination et l’exigence de sa pensée se heurtent à l’incompréhension de ses proches et provoquent son isolement.
 
Hannah Arendt fit scandale en écrivant que l'extermination des Juifs par les nazis n'avait pas été exécutée par des monstres animés d'une haine diabolique, mais par de banals employés, débarrassés de leur conscience individuelle par une soumission à l’autorité, niant les conséquences de leur acte car ne participant qu’à une petite partie du rouage.  Le procès Eichmann (1961) est contemporain des recherches de Milgram qui montrent comment la soumission à l'autorité inhibe la conscience individuelle.
 
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 30 Mai 2013 à 16:57
 La Petite Poucette de Michel Serres
Petite Poucette, c'est ainsi que le philosophe Michel Serres appelle la jeune génération d'aujourd'hui. Cet ouvrage, court, met en avant des aspects primordiaux de la société dans laquelle nous vivons. Petite poucette, qui a entre 13 et 30 ans, a un rapport familier et intuitif avec le numérique et écrit de ses pouces des textos à toute vitesse. « Maintenant, tenant en main le monde, avec son portable, elle tient  trois accès universels : le réseau de ses amis, tous les lieux et toutes les informations »,  dit Michel Serres.

Lire Petite Poucette, c'est faire reculer la peur, génératrice de violence et d'angoisse et se faire confiance dans cette révolution que nous vivons, décisive et accompagnée de mutations politiques, sociales et cognitives. « Je voudrais avoir 18 ans, l’âge de Petite Poucette et de Petit Poucet, puisque tout est à refaire, non, puisque tout est à faire », conclut Michel Serres.

Changer le regard

Dans la vidéo ci-dessous, Michel Serres explique sa démarche et commente le contenu du livre. Une heure d'écoute qui peut changer nos visions et nos angles de vues. « A ces faux dieux mangeurs de victimes infinies, je préfère notre virtuel permanent, qui comme l'Europe, ne demande la mort de personne. Nous ne voulons plus coaguler nos assemblées avec du sang. Le virtuel, au moins, évite ce charnel-là. Ne plus construire un collectif sur le massacre et le sien propre. Voilà notre avenir de vie face à votre histoire et vos politiques de mort.  » écrit le philosophe.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Mardi 21 Mai 2013 à 14:43
Hôtel écolo à Paris
Vous avez besoin de trouver un hôtel à Paris ? le Solar Hotel peut répondre à vos besoins. De la pub, direz-vous ? Non, plutôt un tuyau qu'on se passe entre copains. Au Solar Hotel, le voyageur que vous êtes trouvera une chambre confortable faite avec du bois de récupération, de la peinture bio et pas d'ondes nocives, un petit déjeuner bio en provenance de la Biocoop voisine, du compost pour jeter vos épluchures d'orange, des vélos pour visiter la capitale ou vous rendre à votre rendez-vous.

Vous vous dites : il y a anguille sous roche, ce super hôtel est à 20 kilomètres de Paris. Pas du tout, il est en plein XIV ème arrondissement, dans le quartier de Montparnasse. Panneaux solaires sur la façade et photos de militants écologistes, pas moyen de le rater. Alors, il est hors de prix ? à 69 euros la nuit avec petit déjeuner et vélos, connection wifi au rez de chaussée, il est dans les clous des hôtels de sa catégorie.

Alors, quel est le mystère ? Franck Laval, son directeur, est un militant écolo de la première heure, ancien des Amis de la Terre et instigateur du Grenelle de l’environnement. Un séjour au Solar sera, grâce à lui, l'opportunité de faire votre remis à niveau : l'hôtel héberge de nombreuses associations come Sea Shepherd, Ecologie sans Frontière et Rire pour la planète.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Jeudi 16 Mai 2013 à 19:55
Le traité sur le commerce des armes : adopté... mais ?
L’Assemblée générale de l’ONU vient d’adopter, le 2 avril dernier, à une large majorité, le traité sur le commerce international des armes conventionnelles, après sept ans de discussion. C’est le premier texte majeur sur le désarmement depuis l’adoption, en 1996, du traité sur l’interdiction des essais nucléaires.

154 voix pour, trois contre (  l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie ) et 23 abstentions dont la Russie, la Chine et l’Inde : un succès pour les ONG qui militent depuis quinze ans pour un meilleur contrôle du trafic des armes dans le monde - un marché qui s'élève à 700 milliards de dollars par an.

Chaque pays devra donc s'assurer que les armes vendues ne risquent pas d'être utilisées pour détourner un embargo international, pour commettre un génocide et d’autres exactions contre la population civile, ou être détournées au profit des terroristes ou des criminels.
Rédigé par Marie-Anne Divet le Lundi 6 Mai 2013 à 15:38
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Pourquoi ce blog
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Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

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