Mais en regardant la violence par les armes de plus près, il s'est aperçu qu'elle se répandait de manière similaire aux maladies contagieuses. Il présente un autre regard, renversant, sur un problème que bien trop de communautés acceptent comme tel. « Nous avons annulé l'impact de tant de maladies », note Slutkin « et nous pouvons faire la même chose pour la violence ».
Ils interviennent auprès des enseignants et de l’ensemble de la communauté éducative sur la résolution non-violente des conflits, sur le développement des compétences psycho-sociales (estime de soi, relation aux autres….), sur le cadre, la loi, la sanction, et sur les fonctionnements d’équipe avec un programme appelé " Climat scolaire ".
De mai 2016 à janvier 2017, l'IFMAN propose une formation de formateurs avec pour objectifs : l'acquisition des outils et des méthodes afin de pouvoir animer une formation de base à la régulation non-violente des conflits, pour des professionnels, et plus particulièrement dans les domaines de l'éducation, du travail social et de la vie associative.
La formation vise également les personnes en posture de formateur d'adultes afin qu'elles puissent améliorer leur savoir-faire, leur efficacité, leur aisance et leur bien-être sur la régulation non-violente des conflits.
La formation se déroule en quatre sessions de quatre jours chacune. Clôture des inscriptions le 4 décembre. Toutes les informations sur le site del'IFMAN
On y trouve des fiches pratiques qui rappellent les conseils essentiels pour identifier, rassurer, accompagner et orienter les femmes victimes de violences vers les organismes adéquats.
Les violences faites aux femmes peuvent être exercées dans tous les domaines de la vie : travail, couple, famille, école, rue, milieu hospitalier, transports. Elles prennent la forme de violences physiques, psychologiques, économiques, administratives, verbales, et peuvent être exercées ponctuellement ou sur des périodes très longues.
Toutes les violences faites aux femmes sont punies par la loi : http://stop-violences-femmes.gouv.fr
Comme ses livres, le Centre interroge les mécanismes d'embrigadement des jeunes dans l'islam radical. Avec ses équipes, elle transmet son expertise et sa maîtrise du terrain aux cellules anti-radicalité des préfectures afin de les aider à désembrigader ces jeunes Français approchés par les djihadistes ( le processus de radicalisation, les indicateurs de prévention, le diagnostic et la méthode de désembrigadement... ) afin de rendre autonome les professionnels de terrain.
Aujourd'hui, tous ces indicateurs révélés par le Centre sont aussi utilisés par les institutions comme l'Unité de coordination de la lutte anti-terrorisme, l'Education nationale, le site Stop Djihadisme du gouvernement...
Le fait qu’une poignée d’enseignes telles que Carrefour, Aldi, Lidl, Tesco domine le marché leur permet d’abuser de leur puissance d’achat pour imposer des prix excessivement bas qui se répercutent sur toute la chaîne de production.
En 2013, la Commission européenne a lancé une évaluation sur la question des pratiques abusives qui pourrait déboucher, dans quelques mois, sur des propositions de régulation. La Commissaire chargée du Marché intérieur, de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et des PME, doit rendre ses conclusions en janvier 2016. |
|
Le dossier est illustré des photos du photographe italien Massimo Berruti (agence VU’) sur les victimes de drones au Pakistan.
C'est l'objectif de cette plateforme créé par des Bretons coopératifs. Du 100% gratuit pour créer avec son voisinage ou le rejoindre pour faire ensemble ! Du solidaire et innovant pour des échanges de services, du partage de transport, du troc et des bons plans ! En toute sécurité...
Mon P'ti Voisinage s'étend sur toute la France et c'est bien pratique comme l'écrit Dorian de Paris " Avec cinq autres voisins nous avons pu réaliser d'importantes économies grâce à une livraison groupée pour la livraison de notre fioul ! " C'est aussi ce que dit Marion de Lyon " Pour notre association de quartier, Mon P'ti Voisinage nous a permis de coordonner nos actions et nos événements locaux. " Pierre de St Malo écrit : " Nous avons créé de nouvelles traditions de voisinage. Rester en contact rend la communauté plus accueillante. "
Enfant, dans mon quartier très populaire, ma mère allait, dans la rue voisine, chez Mme B. chercher le poisson du vendredi. " La commande est groupée chez un pêcheur, comme ça on peut en manger..." m'expliquait-elle.
L'idée n'est donc pas nouvelle mais qu'elle soit reprise, avec les moyens d'aujourd'hui, on est pour, tant que cela fait du lien. Elle en a de bonnes idées la société civile !
Afin de soutenir l'action des militants de la société civile, l'Union Européenne a alloué un fond d'aide à la formation en décembre dernier. Il a débuté en avril 2015 et confié pour trois ans à deux ONG, Nonviolent Peaceforce et Cure Violence, qui travaillaient déjà sur des programmes de ce type en Syrie, formant les militants en lien avec les organisations et leaders locaux, avec pour objectif le renforcement des capacités de la société civile.
En partenariat avec Madani, une organisation syrienne, les formations ont lieu en dehors de la Syrie, ce qui permet aux militants de sortir de la zone de guerre. Ils peuvent ainsi réfléchir à leur expérience, identifier les leçons qu'ils peuvent en tirer et renforcer leurs liens.
A l'origine de l'idée : le constat que la plupart des actions organisées en amont de la COP21 sont concentrées à Paris. L’idée d’un tour de France en train est née, afin de porter le message et diffuser le débat sur l’ensemble du territoire. Ils embarquent la SNCF dans le projet.
Baptisés les « Messagers du climat », les chercheurs qui vivront et dormiront à bord trois semaines durant, présenteront les recherches et animeront l’exposition qui porte sur trois thèmes : les observations et les futurs possibles, les impacts et les solutions aux changements climatiques.
Elle remet ainsi la recherche et la science au coeur des thématiques qui seront abordées pendant la Conférence de décembre.
Sont invités des organisations de 14 pays d'Europe, des ministres, des militants associatifs, syndicaux, politiques, des journalistes et des écrivains.
Pour s'inscrire, cliquez ici
Les Maisons des Potes
Les Maisons des Potes ont été crées en 1989 et sont regroupées en Fédération Nationale. Elles sont des espaces citoyens au service des habitants des quartiers. Leurs valeurs se fondent les valeurs de l'Education Populaire, de l'antiracisme, de la laïcité, du féminisme, de la solidarité, de la justice sociale...
La Fédération publie un magazine trimestriel, Pote à Pote. Il aborde des thèmes d'actualité sous l'angle de la vie des quartiers
Le 12 juin 2015, Colibris a organisé une conférence sur les racines de la violence, dans le cadre de la campagne "Une (R)évolution intérieure".
Colibris a proposé à plusieurs personnalités de raconter leur "(R)évolution intérieure" : Pierre Rabhi,agroécologiste et philosophe, Zaz, Matthieu Ricard, Françoise Vernet, Frédéric Lopez, journaliste et producteur télévision, Marc de La Ménardière, Paul Watson, activiste et fondateur de Sea Shepherd, Nancy Huston, essayiste et romancière et Thomas d’Ansembourg, psychothérapeute et écrivain.
Les vidéos sont accessibles sur le site COLIBRIS faire sa part
- Partie 1 : Pierre Rabhi
- Partie 2 : Nancy Huston
- Partie 3 : Paul Watson
- Partie 4 : Thomas d'Ansembourg
- Partie 5 : Réponses aux questions
- Partie 6 : Mathieu Labonne, et Joyshanti.
Au Quartier Général qui est le centre de contrôle situé dans la tête de Riley une jeune américaine de onze ans, les cinq émotions (la joie, la tristesse, la colère, la peur et le dégoût) sont aux commandes. On découvre toutes les aventures intérieures dans le cerveau de Riley confrontée à la vie quotidienne, notamment un changement de ville et de vie. On s’aventure dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’imagination, la Production des rêves, la Pensée abstraite où on découvre les faits et les opinions ( concepts chers au MAN dans le cadre de la résolution des conflits ).
De façon aussi intelligente que ludique, ce film évoque la manière dont on quitte la petite enfance pour s’aventurer dans la vie, le délicat passage à l’adolescence et l’importance des souvenirs positifs ou négatifs. La joie et la tristesse ont un rôle déterminant.
Si on peut être un peu gêné au début du film par l’optimisme béat de la Joie, convaincue qu’on peut triompher de tout par des injonctions au courage et à la bonne humeur, le personnage intègre au cours du film plus de complexité en réalisant qu’on ne peut ressentir une vraie joie sans avoir connu aussi la tristesse. L’accueil de toutes les émotions, même la tristesse, la colère, la peur, est essentiel pour chacun.
Ce film plaira aux enfants et aux adultes, les plus petits auront sans doute un peu de mal à en comprendre toutes les subtilités. Pour les plus grands, il n’est pas nécessaire, pour suivre cette belle aventure, d’être au fait des toutes dernières connaissances de la neuroscience, on peut simplement se laisser guider par ses propres émotions.
Yvette BAILLY MAN Lyon
Dans un livre et un film, les rebelles qui ont fait l'histoire populaire des États-Unis revivent à travers l'œuvre de Howard Zinn, le grand historien issu des quartiers pauvres de New-York. Mêlant sa propre expérience, notamment de résistant non-violent, et l'Histoire, Howard Zinn est un témoin majeur du XX° siècle aux États-Unis.
Décédé en 2010 à 87 ans, Howard Zinn est un témoin majeur de l’histoire sociale américaine du XX° siècle. Formé à la lutte des classes dans les rues du New York, rappellent notamment les Éditions Agone, jeune ouvrier dans un chantier naval, engagé ensuite dans US Air Force pour combattre le fascisme en Europe, Howard Zinn, devenu universitaire, a participé activement aux mouvements pour les droits civiques des noirs américains, à la résistance non-violente des étudiants, aux manifestations, sit-in, procès...
« La pratique de la désobéissance civile qui a traversé les Etats-Unis des années 50 et 60 a marqué la pensée de Howard Zinn, poursuit l'éditeur. Son œuvre mêle sa propre expérience et l’histoire populaire, une mémoire qui met sur le devant de la scène les acteurs oubliés de l’Histoire officielle et qui restera comme un modèle de référence pour les générations futures. »
Des voix rebelles, Récits populaire des États-Unis, Howard Zinn, Editions Agone, 128 pages, 22 €.
En collaboration avec Agone et en complément du livre, la coopérative de production audiovisuelle Les mutins de Pangée sort en salle le film The people speak, ou « Howard Zinn une histoire populaire américaine ». De grands acteurs et des stars de la chanson prêtent leurs voix aux rebelles de l’histoire américaine qui luttèrent pour les changements sociaux. Avec (entre autres ) : Matt Damon, Viggo Mortensen, Morgan Freeman, Bob Dylan, Bruce Springsteen, Sean Penn, Kerry Washington, Danny Glover, Josh Brolin, Marina Tomei, Pink...
Dans cette vidéo, elle parle de sa première expérience de la non-violence lorsqu'elle avait 13 ans. Elle voit à la télévision l'avancée des chars soviétiques dans les rues de Budapest. Elle fait immédiatement son bagage. " Que fais-tu ? " lui demande sa mère. " Je pars pour Budapest. Ils font quelque chose d'horrible, je dois y aller. "
Nominée trois fois pour le Prix Nobel de la Paix, elle ne cesse depuis de porter le message en favorisant le dialogue avec Peace Direct et Oxford Research Group
Ce sont les vacances, l'occasion de découvrir des parcours de paix en Europe. Si vous allez à Berlin, Budapest, La Haye, Manchester, Paris, Turin ou Vienne, cliquez ici et vous aurez à votre disposition un parcours.
A chaque étape, un article détaillé vous présentera les événements historiques qui s'y sont déroulés et l'impact des engagements citoyens des habitants pour maintenir les pratiques démocratiques. Lieux et monuments peuvent prendre alors un sens nouveau.
"Discover Peace in Europe" est aussi un moyen de découvrir les mouvements citoyens locaux qui oeuvrent pour la démocratie et la paix.
Ces quatre personnalités s'interrogent sur les différentes formes de la violence. La violence de la société est aussi le reflet d'une violence qui existe à l'intérieur de chaque individu. Cette violence là, nous pouvons en faire quelque chose d'énergétique.
5637 km traversant 187 territoires et 6 Etats (France, Espagne, Suisse, Allemagne, Luxembourg, Belgique), le tour d'Alterniba est parti de Bayonne le 5 juin et arrivera à Paris le 26 septembre. C’est l’une des plus importantes mobilisations citoyennes sur le climat de cette année 2015, qui verra l’important sommet international sur le changement climatique, la COP21, se tenir à Paris début décembre.
Tous les collectifs et associations locales, regroupements divers, antennes locales des organisations, mouvements, syndicats, associations nationales (hors partis politiques) sont invités à y participer et peuvent y avoir un rôle de mobilisation et une visibilité certaine.
Objectif : Mobiliser des centaines de milliers de personnes et des milliers d'associations sur son passage pour lutter contre le changement climatique et appeler les citoyens et les élus locaux à s'engager face au défi climatique (Pactes de la transition).
A nos vélos pour accompagner et montrer que la lutte pour une transition n'est pas impossible et que nous y avons notre place ensemble !
Plus d'informations sur le site d'Alternatiba
« Ils étaient civils, mais la guerre les a rattrapés, indique RFI dans sa présentation. Les casques blancs syriens portent secours aux populations encerclées par les combats, qui subissent les bombardements quotidiens du régime. Anciens professeurs, boulangers, ingénieurs, étudiants... les membres de la Défense civile syrienne ont un principe : la neutralité. Ils sont parfois pris pour cible par le régime, mais n’oublient pas de ramasser les corps des soldats des deux camps. Régulièrement, ils traversent clandestinement la frontière pour s’entraîner en Turquie, avant de retourner au cœur de la guerre. « Casques sur le front » part à la rencontre de ces casques blancs en formation. »
Si le terme "coopérative" est connu, quelle définition donnée au "intégrale" ? La plaquette de présentation explique : " elle regroupe tous les éléments basiques d'une économie : la production, la consommation, le financement, sa propre monnaie, et parce qu'à la fois, elle comprend tous les secteurs d'activité nécessaires pour assurer le quotidien. Les entreprises sociales, les professionnels, et les « prosomateurs » peuvent aussi bien échanger des services en interne, que vendre en dehors de la coopérative. Il peuvent aussi, en tant que consommateurs, réaliser des achats groupés de produits tant auprès des membres des services de la coopérative, qu'à l'extérieur de celle ci. La coopérative est donc une initiative de transition qui nous permet de construire un mode de vie ou ni les banques, ni l'État n'ont de prise."
Comme nous l’explique Enric Durán, un des fondateurs de la CIC à Edith Wustefeld et Johan Verhoeven de Construire l'utopie , le but est de « créer une pratique concrète de comment nous souhaiterions que fonctionnent les choses, mais appliquée à toutes les dimensions de nos vies ». « Alors que, généralement, une coopérative c’est une entreprise en soi, dans notre cas nous la concevons comme un outil collectif, qui est à la disposition de tous, afin de pouvoir développer des activités» ajoute Gorka, un membre.
Monnaies sociales, troc ou ou gratuité sont encouragés : consultation dentaire payable en légumes, formations gratuites ou encore repas dans la cuisine collective et autogérée en payant avec des écos, la monnaie sociale catalane.
Ils vous intriguent : lisez l'article d'Emmanuel Daniel sur Reporterre
Consultez la fiche descriptive de la CIC
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet