Les médias, transportés par l’étincelante résurrection de Notre-Dame, ont gravement péché samedi. Aucun reportage tout là-haut sur la colère divine. Dieu le père effondré par tant de béates attitudes, Jésus et Marie affligés, le Saint-Esprit soufflant force 12, telle la tempête Darragh, sans pouvoir faire entendre le message évangélique à un archevêque cramponné à sa chasuble google chrome signée J-C de Castelbajac. Seigneur, quel gâchis. Car quelle beau prêche eût été l’invocation des Béatitudes,
"Heureux les pauvres de cœur, Heureux ceux qui ont faim et soif de justice..." devant Donald Trump, le milliardaire menteur et comploteur, son pote Elon Musk, le milliardaire transhumaniste qui défie Dieu pour gouverner le monde, notre Emmanuel Macron, qui se prosterne matin et soir devant les actionnaires, et tant d’autres adorateurs du Veau d’Or du temple boursier. C’eût été faire œuvre de charité, leur évitant l’enfer, de leur rappeler aussi qu’il est
"plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux". Le pape François s’est défilé. Au diable, cette noce féodale de l’argent, de la religion et du pouvoir. Pape des pauvres il reste. Dieu soit loué.
Michel Rouger